28 mars 2008

My immortal (piano-vocal)

I'm so tired of being here
Suppressed by all my childish fears
I would give the very breath from my chest
To give you all the things that my mind couldn't bear
And if you have to leave
I wish that you would just leave
'Cause your presence still lingers here
And it won't leave me alone

These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
I held your hand through all of these years
But you still have
All of me

You used to captivate me by your resonating light
Now I'm bound by the life you left behind
Your face it haunts
My once pleasant dreams
Your voice it chased away
All the sanity in me

These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
I held your hand through all of these years
But you still have
All of me

I'd love to walk away and pull myself out of the rain
But I can't leave without you
I'd love to live without the constant fear and endless doubt
But I can't live without you

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
I held your hand through all of these years
But you still have
All of me

take off your mask so I can see your face

S'il y aurait un truc auquel j'y tiens vraiment ça sera la sincérité. D'après mon expérience personnelle, j'ai appris que tout le monde simule et que tout le monde porte un masque. Qu'on le sache ou non, on est amené assez souvent à se comporter d'une telle manière ou d'une autre, suivant l'attente des autres. On expose ce qu'ils veulent recevoir de nous par peur d'être démasqué. On l'apprend dés notre jeune âge avec les consignes de nos parents et surtout avec les contraintes qui nous sont imposées par le monde extérieur; parce que faire partie d'un groupe c'est de s'incliner face à ses règles. Cela grandit avec nous au point que nous perdions notre vraie nature si jamais on aurait une. Es ce qu'on a vraiment une nature? est-elle figée? Personnellement, j'y crois pas. D'ailleurs, j'ai du mal à comprendre la notion de personnalité. Les experts parlent plutôt de traits de personnalité caractérisant l'individu. Franchement, je n'aime pas dire que nous sommes rien que des masques parce que ça cache la réalité sans pour autant pouvoir la changer. C'est une vraie source de problème pour soi et pour les autres. En effet, porter un masque c'est ne pas être à l'aise avec soi même et ça fait passer de faux messages aux autres. La sincérité serait donc d'essayer de se débarrasser de ce masque pour exprimer ce que l'on ressent et d'agir en conséquence. Pourquoi a-t-on peur de nos propres sentiments? Et pourquoi a-t-on peur des autres? Dans ce contexte, je crois que l'ouverture totale aux autres est absurde pour une simple raison: chacun de nous cache des secrets qu'il n'ose même pas raconter à lui même. On vit avec ça et je le comprend parfaitement. Par contre, ce que je ne comprend pas c'est pourquoi agir contrairement à ce qu'on pense ou à ce qu'on ressens? Pour oublier ces secrets? Ce n'est rien qu'une illusion car on ne peut jamais les oublier; par contre, on apprend à vivre avec (non, pas avec le masque). S'il y aurait un truc que j'ai appris de mon malaise ça sera une grande ouverture d'esprit qui me laisse penser que tout est possible et qu'il y aurait toujours une solution. Oui, j'y crois aux miracles...

23 mars 2008

Tonight is the night...

C'est la nuit, enfin! La lune, cachée par quelques nuages, n'arrive toujours pas à éclairer tout le noir. Elle m'a fait rêvé et sa lumière m'a toujours fait du bien. Le chuchotement des cigarettes que je fume brise le silence et me demande d'arrêter de fumer mais moi je préfère l'ignorer. Il fait beau, l'air est frai et les étoiles décorent parfaitement le ciel. Ce soir est le grand soir, ce soir je me sens vivre et je me sens libre. Je suis calme tout comme la douce brise qui caresse tendrement les flammes des milles et une bougie que j'ai allumées pendant vingts trois ans maintenant. Je me sens léger, je me prépare pour voler. Ce soir c'est mon soir, je veillerais jusqu'à l'aube pour en profiter et pour le remercier. J'adore les moments banales comme celui ci qui surgissent sans prévenir et sans aucune raison pour me libérer de toutes contraintes et toutes chaînes. J'ai tellement envie que le temps s'arrête parce que je sais très bien que ça ne va pas durer très longtemps et que je replongrais de nouveau face aux stress du quotidien. ça n'a pas d'importance puisque de tel moment existe. Je suis là et je respire encore. Même la solitude est maintenant incapable de noircir le tableau, elle le rend juste un peu mélancolique. Ce soir, il fait jour en pleine nuit. Seulement, j'ai besoin d'une présence même virtuelle, une douce main qui caresserait mon visage jusqu'au petit matin. Celle qui chantera mes mélodies angéliques me manque ce soir. J'ai tellement envie de ce baiser arraché, j'ai tellement besoin de ce "Je t'aime" parachuté...

21 mars 2008

C'est vide ou il n y'a rien?

D'habitude j'écris mes posts tard la nuit. Maintenant que j'ai plus d'une semaine sans écrire un mot je sent l'envie de le faire même en plein après midi. J'avoue que je suis mieux inspiré la nuit, dans le noir. J'ai du mal à écouter mes propres voix intérieurs avec le son de la télé et le bruit venant de l'extérieur de la maison. Et en plus, la lumière du jour me fait mal aux yeux et rend la visibilité moins claire sur l'écran. Ma soeur devrait travailler ici, donc pas question de fermer la fenêtre. J'ai un problème avec mon ordinateur portable, d'ailleurs j'attends un ami pour m'apporter le câble du disque dur pour le formater en NTFS (il est en Ext3 maintenant, merde!). Anyway,... Je l'ai déjà dis et je l'ai répété trente six milles fois mais je le dis encore, j'aime les blogs. J'adore ça. Les gens parlent de tout dans leurs blogs, la politique, la musique, l'informatique, la psychologie, l'islam, les histoires personnelles. Bref, on aborde un peu tout les thèmes et on y sent de l'implication, parfois trop même. Mais moi, j'aime parler de rien. C'est mon truc. Je crois que ça permet de créer une sorte d'équilibre imaginaire entre mes écrits et les leurs. C'est comme si il y avait deux verres, l'un vide et l'autre remplis. On dit que les deux verres sont équilibrés parce que l'un complète l'autre. Pour éviter tout mal entendu dans l'image précédente je vais y aller en détail. La méthode est toujours la même, les questions. C'est quoi le vide? et remplis de quoi? Peut on dire que le vide est remplis de rien? Dans ce cas, est il possible de dire que tout est remplis? Rien n'est pas le vide parce que ça cache ce que l'on veut pas montrer et parallèlement, on ne veut pas montrer le vide parce que ça sert à rien de le faire. Pourquoi ce sentiment chronique de vide? Pourquoi je n'arrive même pas à le remplir de rien? Je savais que c'était assez compliqué pour pouvoir m'en sortir tout seul. Mais quand j'explique ça aux autres ils essaient de me faire croire que tout va bien. La dernière fois je suis allé assez loin mais sans résultats. 'je ne peut plus et je ne veux plus vivre' c'est ce que j'avais dis à mes parents. Je ne voulais pas le dire mais je ne pouvais plus le cacher pour aussi longtemps. Please Mom and Dad, I need a doc. I can't wait anymore. I know that it'll be Ok and I'm sure that it's gonna happen.

12 mars 2008

'Eh... Tu veux jouer?'

Le décor est simple. Jamais il n’a été aussi simple, il n’y a rien ou presque. Une seule couleur et ses nuances envahissent la scène. On entend au fond une seule note et un rythme…, c’est le rythme. Les personnages sont nombreux mais on n’arrive pas à les discerner. Chacun joue un rôle et s’en va. Ils ont l’air d’apprécier le jeu mais pas moi. En fait, le jeu n’est pas si nul que ça sauf que je suis un mauvais perdant. Je ne sais plus jouer et je ne veux plus jouer, d’ailleurs de quel jeu on parle? Je crois que je me suis trompé de scène. Je me trompe assez souvent. Y a-t-il vraiment d’autres scènes? Je suis entrain de perdre. J’ai quasiment perdu tous mes points. Je ne peux plus jouer alors? On m’avait conseillé de créer mon propre jeu mais j’en ai oublié les règles. Ma scène est vide, le décor est simple. Il n’y a absolument rien. Je suis le seul personnage, la musique de fond est composée par mes sanglots et mon rythme cardiaque. Je déraille. Je ne contrôle plus ce que je vois ni ce que j’entends. Je perds le contrôle. J’atteints la limite sans pouvoir la dépasser. Il y a toujours une limite. Changement de décor : Sous l’eau. J’ai du mal à me déplacer. Je ne sais pas nager, je ne peux pas respirer. C’est bientôt la fin. Mais fin de quoi? Serait il possible d’avoir la fin avant le début ? Oui, ça sonne bien. Un miracle. Me faire… Je m’évanouis. La musique de fond baisse sans s’arrêter. Je suis encore en vie mais inconscient. Ça me fait du bien, je me sens plus léger. Je reprends conscience et puis j’entend une voix me disant ‘eh… Tu veux jouer?’. Je n’ai même plus la force pour croire à ce que j’entends. Je n’ai plus la force pour me sentir soulagé tellement je suis confus. J’en ai marre du ‘pas tout a fait, mais presque’. Un miracle, il me faut un miracle…

08 mars 2008

J'écris tout sauf que c'est rien

Je me fatigue. Je me torture avec ces questions bizarres et je sais très bien que la réponse ne me suffira pas. Alors pourquoi continuer? Je me trouve très bavard étant seul et muet avec les autres. Je n’ai vraiment pas le choix. Trop d’émotions, parfois contradictoires, s’agitent mais restent à l’ombre parce qu’elles n’ont pas le droit d’apparaître. Des émotions tellement fortes qu’elles font très mal, seulement je préfère les garder pour moi: Des impulsions de colère sans un vrai mobile, se sentir humilié par son entourage, des angoisses, du stress pour rien du tout et beaucoup d’autres faits qui me torturent aléatoirement et sans raison. Il y a une contradiction flagrante dans ce qui suit mais c’est ce qui se passe: Je disais que je préfère garder mes émotions pour moi parce que mes réactions n’auront pas d’explications. Alors je me dis pourquoi me disputer avec un ami pour une telle phrase qui ne devrait, normalement, pas susciter tant de colère? Ou alors pourquoi me bagarrer avec quelqu’un pour une mauvaise plaisanterie? J’ai peur d’être violent (verbalement ou physiquement), surtout avec mes proches. J’en ai peur car j’ai vraiment besoin des autres quand je me sens seul, je ne veux pas que mes amis m’abandonnent par contre, parfois ils me font tellement de la peine que je prie de rester seul toute ma vie. C’est dingue! Je ne comprends rien. Peut être en fréquentant les gens serais-je en train de recherche l’être parfait. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi je crois encore en son existence. Je ne peux plus me supporter ainsi, je ne peux plus supporter les battements de mon cœur, je ne peux plus être sous contrôle de mes émotions. J’ai déjà raté tant de truc à cause de ça. Je n’avais pas le courage d’appeler le cabinet mais j’ai demandé qu’on me le fasse et ça sera pour bientôt. Ça ira mieux après…

PS assez de conneries pour ce soir, go to bed.

03 mars 2008

Just can't do it

Can't breath my last burning air, can't see through it
Can't sort worm tears, can't deal with all my fears
Can't support my heart beating the wrong way, can't afford the strengh
Can't get out off of my downing deep, can't change it
Can't avoid my pain, can't forget my sorrow
Can't have fun, can't do it
Can't live anymore... I just can't live anymore...


PS: It's getting a little bit clear so wait for me, I'll be back from my hell.