31 décembre 2009

2010 and for ever

2009 commence mal mais se termine bien, il faut préciser. Que 2010 soit encore meilleure, qu'elle soit l'année de la liberté d'expression, de la justice et de la paix. J'espère aussi qu'elle nous apportera tant d'amour et de fraternité.
2010, ça sent l'année gagnante.
Bonne année a toutes et a tous!

26 décembre 2009

Une seule parmi plusieurs.. Une âme soeur!

Un certain soir là ou il faisait calme, je marchais doucement vers ma destination inconnue. J’étais encore en quête de cet ange mystérieux qui pourrait alourdir mes peines et mes douleurs du passé. Blessé, mais je continuais, je savais que la vie n’était pas un compte ni une série télé. Je continuais désespérément ma marche car c’était la seule chose qui me restait. Parfois, il nous faut un mirage, une lueur pour pouvoir continuer notre chemin. 24 ans ce sont passées, il y avait des hauts et des bas, des sourires et des soupires, des joies et des peines… C’est ainsi que notre livre est censé écrit. Moi, j’avais atteint la limite mais je n’arrêtais pas tout de même d’y croire en ma philosophie, sinon je serai déjà mort de la dernière tempête qui a éclaté au beau milieu du printemps de mon existence. Ce soir là, j’ai vécu un phénomène inexpliqué. On dirait que les règles de la nature se sont inversées. Ce soir là, le soleil s’est levé… Ce soir là nos chemins se sont croisés. Depuis ce temps, une lumière magnifique n’arrête pas d’éclairer mon chemin là ou je suis. Une lumière venue du paradis pour détruire toutes l’obscurité qui m’emprisonnait. Je vous parle d’un être venu d’ailleurs pour m’offrir tant de bonheur et de sérénité. Un ange envoyé par une force divine uniquement pour moi. Depuis qu’elle est là tout à changer. Elle a changé la donne, elle a instauré de nouvelles règles, elle a su me débarrasser de mes maux et de mes souffrances. Avec elle j’avais compris que le bonheur est assez simple, on s’aime malgré tout, on vit l’un pour l’autre, on respire l’un pour l’autre, on se donne de la force. Il m’a fallu du temps pour essayer d’écrire ce texte, parce que si j’écris un texte sur elle je voudrais que ça soit le plus beau du monde. Si j’arrive à convertir le un dixième de ce que je ressens pour elle c’est déjà bien. Je me perds tous les jours dans son regard et je me sens libre, je me sens léger et je flotte. Son sourire c’est l’air que je respire, sa voix me réconforte et me fait du bien, son rire contredis les règles de la physique, son rire arrête le mouvement de la terre. Ce n’est pas qu’un autre texte parmi d’autres, ce n’est pas des mots dans l’air, c’est une danse, c’est une chance, c’est des ailles qui poussent, c’est une envie, c’est une mélodie, c’est un rêve qui se réalise. Je passerai surement le reste de ma vie à l’aimer et lui donner mon tout parce qu’elle aussi elle me donne son max, parce que je t’aime de tout mon corps et tout mon âme. Je voulais que tu sache que rien ni personne ne pourra nuire à notre grand amour parce que je vais m’en occuper, j’ai confiance en cet amour quasi-parfait, j’ai confiance en toi. Je t’aime…

PS la 200 ième note pour la plus magnifique et la plus merveilleuse femme du monde, pour toi mon ange

23 décembre 2009

Bienvenue chez les fous: Mon séjour à l'hopital psychiatrique Razi (Mannouba) Part II

Un séjour à l’hôpital psychiatrique Razi est vraiment une expérience unique dans son genre. C’est un vrai test de survis et d’adaptation. Je pourrais passer des heures à vous en parler sans que vous puissiez imaginer la profondeur des émotions qu’on ressent dans le pavillon. J’ai vécu la tristesse mais aussi la joie, la mélancolie, la colère, l’espoir et le désespoir… toutes ces émotions dans leur état le plus pur, c’était tellement fort que je pleurais toutes les nuits ou presque. Maintenant quand j’y pense je me dis que toutes ces larmes n’y étaient pas pour rien… La journée commence tôt à l’hôpital, dés 6h du matin les patients sont déjà debout et font du bruit. A 6h30 le petit déjeuner est servi toute de suite après on sort dans la terrasse prendre notre bain de soleil quotidien et c’était notre seule activité de la journée. On n’avait pas le droit de sortir du pavillon, la porte était fermée à clé, on était emprisonné… J’avais le privilège de sortir comme certains autres patients qui ne risquaient pas de s’enfuir. Je sortais pour aller à la buvette boire un café ou acheter du tabac. Mes sorties étaient bien organisées. Le matin, a 7h pile pour mon express, l’après midi pour un autre café et vers le crépuscule pour faire un petit tour dans l’hôpital. Il y avait vraiment de beaux paysages et ça me faisait beaucoup de bien surtout avec quelques morceaux de doom metal. J’avais aussi des entretiens quotidiens avec les médecins. Il y avait la résidente, une jeune belle fille qui avait fait de son mieux pour moi. J’ai même essayé de la draguer mais elle était vraiment très professionnelle, je crois qu’elle en faisait un peu trop, mais bon… Il y avait d’autres médecins aussi que j’avais vu mais aussi la psychologue, ma préférée… Elle était tellement gentille et je me sentais assez alaise avec elle. Il faut dire que les tests qu’elle m’avait faits étaient un peu stressants mais je m’en sortais bien. Je dois mentionner ici la compétence de toute l’équipe, ils sont vraiment très compétents. D’habitude je suis très exigent, très dur avec les psys mais à l’hôpital Razi, mise à part les infirmiers, l’équipe était bien qualifiée. Au bout de quelques jours je commence déjà à me rapprocher de certains patients, à me faire des amis chez les fous, qui, devrais-je rappeler, n’était pas aussi fous qu’on le croit… (Je ne comprends toujours pas ce que c’est un fou !) et parmi les patients, il y avait ce vielle homme à la voix aussi profonde que les rides de son visage (GCM)… Je ne connaissais pas son nom mais je prenais toujours sa défense. Il était très gentil, très calme, très affectueux. Tous les autres le frappait, dérobait ses cigarettes (tout le monde fume à l’hôpital mais personne ne possède du tabac). Une fois je suis resté prés de lui, j’avais senti qu’il avait besoin de discuter, bien qu’il ne fût pas trop bavard. Il était triste, il me disait que sa femme et ses enfants lui manquaient tellement, ensuite il m’avait demandé si on allait le libérer bientôt. Oui, il avait utilisé ce terme, libérer, parce qu’à l’hôpital psychiatrique c’est comme dans une prison… Il m’avait dis que sa famille l’a abandonné et il s’est mis à sangloter et à pleurer, des larmes bien tièdes d’un vielle homme blessé. Je l’avais pris dans mes bras et je lui avais dis que tout ira bien. Je crois que cela l’avait un peu rassuré. C’était parmi les faits qui m’ont vraiment marqué. Autres faits très important c’est l’attitude des patients face aux visites. On entend souvent dire qu’en entrant à l’hôpital psychiatrique les gens nous oubli. J’ai vu un patient qui était là depuis 1975 et que personne ne venait le voir pour une visite, j’ai vu des patients pleurer en suppliant leurs parents de venir leurs rendre visite, j’ai vu des patients faisant des interminables allers retours en attendant leurs proches qui ne viendront jamais, j’ai vu le désespoir mais j’ai vu aussi les larmes de joie quand un père ou une mère vient visiter son enfant. J’avais vraiment peur d’être abandonné, je pensais à cela dés mes premières minutes mais heureusement ce n’était le cas. Il y avait ma famille, mes amis qui venaient mes voir tous les jours et ça me faisait tellement de bien. Je me souviens parfaitement de ma réaction quand le téléphone sonne et quand on me dit qu’on vient pour une visite. Ça me rendait très joyeux. Je n’oublierais jamais aussi F. et son aide très précieuse, il était vraiment très amical. Il me conseillait et me montrait toujours le chemin. Pendant le deuxième jour, j’avais changé de chambre mais celle là puait et n’était vraiment pas habitable… Moi, j’avais repéré une belle place dans une autre chambre mais elle était occupée. Je suis allé voir son propriétaire mais il refusait d’échanger nos lits. J’allais voir F. et je lui raconte le truc alors il m’a proposé de faire un marché avec le patient. Lui, il avait besoin de tabac mais il n’en possédait pas. F. m’avait dis de lui proposer deux cigarettes pour son lit. Ce n’était pas vraiment mon truc de faire ce genre de marché et je ne croyais pas qu’il allait accepter mais ça a marché et j’étais très content… J’avais appris tant de truc, j’ai appris à m’imposer, à donner mon avis, à dire non,… On était en mini-société et je crois qu’apprendre à s’imposer dans cette société là était très important. Ce n’était pas l’avis de F. il disait que je devrais apprendre à m’imposer dans la vrai vie, mais bon. Je dirais encore que c’est vraiment une expérience unique, que c’est un vrai test d’adaptation et je crois que j’avais bien passé le test. Ces 12 jours m’était bénéfique.