26 août 2008

Staind - So far away

This is my life
Its not what it was before
All these feelings I’ve shared
And these are my dreams
That I’d never lived before
Somebody shake me
Cause I, I must be sleeping

Now that we're here,
It's so far away
All the struggle we thought was in vain
All the mistakes,
One life contained
They all finally start to go away
Now that we're here its so far away
And I feel like I can face the day
I can forgive and I’m not ashamed to be the person that I am today

These are my words
That I’ve never said before
I think I’m doing ok
And this is the smile
That I’ve never shown before

Somebody shake me
Cause I, I must be sleeping

Now that we're here,
It's so far away
All the struggle we thought was in vain
All the mistakes,
One life contained
They all finally start to go away
Now that we're here its so far away
And I feel like I can face the day
I can forgive and I’m not ashamed to be the person that I am today

I'm so afraid of waking
Please don't shake me
Afraid of waking
Please don't shake me


24 août 2008

Mon blog et mes amours

Hier, j’allais faire une bêtise. J’allais m’auto mutiler. Je ne pense qu’à ça en ce moment et ça me rend encore plus triste. Heureusement qu’il y a toujours quelqu’un qui soit là pour me calmer et cette fois ci, c’était le tour de Imen qui a gentiment écouter mes délires et qui a fait de grands efforts pour me calmer. Je ne comprends pas jusqu'à quand tout cela devrait se poursuivre, cette histoire d’automutilation me fait peur parce qu’aujourd’hui quand je rentrais chez moi je me sentais tellement mal, je suis entré dans la cuisine et j’ai pris un couteau pas bien taillé. J’ai visé l’avant bras et j’ai eu le courage d’enfoncer. Mais rien ne c’est passé. Juste une rougeur qui finira par disparaitre. J’ai pris un autre couteau et je suis monté dans ma chambre, j’ai placé le couteau dans le placard et je me suis endormi. Heureusement que j’étais très fatigué. Ça me rend vraiment dingue cette histoire et je coirs que c’est encore à cause de ce sentiment d’abondant, réel ou imaginaire soit-il. Hier aussi, le soir, je n’avais pas le sommeil alors j’ai fait un petit tour par mon blog. Je suis revenu dés le début, dés les premiers articles et les premières bêtises. Il y a eu tant de sentiments confus, tant d’émotions fortes et c’est ce que je voulais en quelque sorte. Le blog me reflète, c’est certain. J’avais envie d’effacer certains articles qui étaient bizarre à mon gout mais j’ai tout laissé. J’ai vu aussi d’excellents articles dont je suis vraiment fier et c’est très important pour moi… Et puis j’ai pensé aux filles… pas à butterfly ou a JC en particulier mais j’ai pensé aux filles en général et j’ai sentis la solitude, que probablement je resterais seul pour la vie. Quand j’ai croisé les articles qui parlaient de mes amours je n’ai pas ressentis de la peine. Je me suis rappelé de butterfly avec son charme, avec sa splendeur et sa douceur. Je me suis rappelé aussi de notre premier rendez-vous, de la pluie, des discussions, de mes joues qui brulaient, de la main gauche et de la bague, je me suis rappelé aussi de JC avec son sourire à couper le souffle, son intelligence et son implication. Puis après j’ai sentis que c’était de bons moments passés avec elles et je n’ai rien à reprocher sauf ma nature que je ne trouve aucun adjectif pour la qualifier. C’était bien, oui. J’aurais aimé garder cette attitude parce que je me sens vulnérable, je sens que je ne pourrais pas résister à ce passé qui me retient pour replonger dans son malheur, j’aurais aimé tirer un trait une fois pour toute. Je sais que je souffre d’une maladie mentale, je sais que c’est curable et je sais que je vais résister parce je suis un dur…

22 août 2008

Miroir.. Miroir.. Redonne moi de l'espoir

Quand je me suis regardé dans la glace, le reflet n’était pas assez clair. L’image était tellement embrouillée et j’arrivais à peine à voir mon visage. Malgré cela, j’ai tout de suite compris que je ne ressemblais plus à ce gamin de huit ans. J’ai vu que je vieillissais malgré mon jeune âge. Ça doit être à cause de la cigarette que je tiens encore et toujours. Je regarde les cheveux blancs qui envahissent ma chevelure et je me dis que je deviens vieux. Les cheveux blancs que mes amis s’amusent à appeler nylon. L’image n’était pas embrouillée à cause de la fumée, non. Quand je regarde dans la glace je ne vois que la tristesse et le désespoir d’un homme surpassé par les événements. Je vois que mes épaules retombent et que mon dos commence à se courber. Serais-je en pleine crise de la quarantaine à 23 ans ? Non, mais c’est vrai. J’ai l’impression que c’est du gâchis et que toutes ces années passées à courir derrière un but inaccessible sont perdus à jamais. Aurais-je visé trop haut ? M’a-t-on mis la barre trop haut ??? Ils ont tous misé et j’ai l’impression de tous perdre… C’est de l’égoïsme mais ce n’est pas méchant. C’est pour ça que je pardonne et après tout, ce n’est pas de ma faute qu’on soit si fragile et si vulnérable. Quand je regarde dans la glace, je vois qu’il n’y a aucune chance, j’ai vraiment failli croire à mon cas désespéré jusqu'à ce que mes yeux croisent leurs reflets dans la glace et j’ai tout de suite compris que ce chemin que je faisais ne pouvait pas y être pour rien. J’ai vu que mes yeux brillent encore, j’ai vu la flamme en pleine effervescence, j’ai vu le souffle et l’enthousiasme du gamin de huit ans que j’étais hier… Juste un moment, je reviens.

18 août 2008

Deuxième anniversaire

Aujourd'hui, le 19 aout 2008, mon blog fête sa deuxième année. Je savais qu'il allait résister et j'espère qu'il sera là pour les années avenir. Ce blog m'est très cher, je lui confie mes secrets les plus intimes et je lui raconte mes histoires les plus folles. C'est grâce à lui, en quelque sorte, que je résiste encore et que je survie. Son aide m'est vraiment précieuse. Inutile de revenir sur ces deux années de hauts et de bas, j'ai juste envie de dire que grâce à ce blog j'ai connu beaucoup de gens, j'ai vécu l'amour, j'ai vécu deux déceptions amoureuses (c'est de ma faute, entre nous). Et quoi d'autre... Je suis vraiment fière de ce blog parce qu'il m'aide dans mon estime de moi même et il joue un rôle très important dans ma confiance en moi. Juste pour l'histoire, le blog en quelque chiffre (19/08/07 à 18/08/08)

1919 visiteurs uniques
4239 visites
6207 pages vus
Temps moyen passé sur le blog: 00:01:47
Les articles les plus lus: Soirées virtuelles inoubliables
Fuck me I'm not famous part I
Le rendez-vous, enfin!

Les mots clés les plus fous:
Ne pense jamais que je vais te laisser
Nuit blanche à seatel
Shababek
Unnamed
Ca peze
Comme a dit shakespear
Aktef
Comment devenir ingénieur en Tunisie
Comment faire plaisir a une femme
Comment peut on refuser mon mot de passe sur msn? (loooooooool)
Et beaucoup d'autres.

A l'occasion de ce deuxième anniversaire je change le template, hope you'll like it!

Et le présent dans tout ça, il est ou?

Avez-vous déjà sentis la joie et la tristesse en même temps ? Avez-vous déjà voyagé dans le temps ? Ou bien avez-vous revécu des expériences déjà passées (sans qu’elles soient nécessairement douloureuses). Voir dans le futur ? Voir la fille que vous venez de connaitre en robe de mariée ? Voir vos enfants de cette fille ? Moi, tout ça, je le vis chaque jour et j’en souffre. Et le présent dans tout ça, il est ou ? Ce n’est pas évident de l’admettre mais la dernière fois quand j’ai discuté avec mon psy, j’avais compris beaucoup de choses que je n’arrivais pas à admettre. Tous ces détails dont je me rappel, toutes ces expériences que je revis à chaque instant ne sont pas pour rien. Et le présent dans tout ça, il est ou ? Maintenant, je comprends pourquoi je suis tellement obsédé par le temps et son optimisation. C’est parce que je suis angoissé (comme le disait Marie). Je m’inquiète pour moi, pour mon présent et pour mon futur. J’ai l’impression que le passé avait déjà foutu le présent et je ne veux pas que ça influe sur le futur. Je suis vraiment très inquiet et angoissé. Quand je me retourne, je ne vois rien… Il n’y a absolument rien derrière moi. Et quand je regarde devant, tous me parait noir et sans intérêt. Et ce qui me rend encore plus nerveux c’est que je suis instable. Avez-vous déjà sentis en même temps que vous êtes inutile et que vous êtes un demi dieu ? Souffrez-vous de trouble de l’humeur ? Sentez-vous que vous que vous êtes si vulnérable ? Pensez vous que vous êtes stupide ? Avez-vous des pulsions suicidaires ? Moi, je le vis tous les jours. En quelques sortes, c’est le trouble de personnalité limite. C’est le borderline. Quand j’avais demandé à mon psy de prononcer le diagnostique, il a refusé et me disait que je l’avais déjà fais, Il ne comprend pas à quel point j’ai besoin de ça. Il est certain que je souffre d’un trouble de personnalité, qu’il soit borderline ou pas, mais je voudrais dire que je ne suis pas toujours triste et dépressif. Tous ce que j’espère c’est que cette maladie soit curable pour pouvoir vivre mon présent…

14 août 2008

Remember Me

Remember me…
When you feel the whispering breeze
When you need to feel the the rain on your cheek
When all the wounds restart to bleed
Remember me… Just when you breathe
Remember me…
When you’re asleep and when you dream
When I’m confused between my dreams and my reality
When my heart stop to beat
Remember me… When you smile and when you scream
Remember me…
When my pale moon kiss your wide seas
When your clouds explode into warm tears
When nobody understands what I mean
Remember me… When you are forgetting me
Remember my… Special needs
Remember me…

10 août 2008

Merci!

Jamais je n’aurais cru qu’une personne ne pourra me comprendre ainsi. Je dédie cette note et ces quelques mots pour une personne vraiment spéciale. Cette personne qui m’a ‘sauver la vie’ l’autre soir quand je me sentais très mal et quand j’allais sûrement me mutiler et me faire du mal à moi et à mon entourage. Cette personne est borderline, elle connait parfaitement ce que je ressens et peut dire les mots qu’il faut pour me calmer. Moi aussi, je la comprends et j’essaie de l’aider. C’est avec une grande joie que je rédige cette note, Marie, pour te remercier des simples gestes que tu m’avais fait. Merci Marie, j’en suis vraiment reconnaissant.

05 août 2008

Simple question.. Pourquoi?

il est plus facile de mourir pour la femme qu'on aime que de vivre avec elle

André Maurois

02 août 2008

Ma première expérience avec les psychotropes

Après avoir attendu presque un mois avant d’aller voir le psychiatre que mon thérapeute m’avait recommandé, je me suis rendu dans son cabinet. Le rendez-vous était pris dans les courts délais, c’était mardi dernier. La semaine dernière, j’étais à sousse chez ma tante, histoire de me changer un peu les idées avec mon cousin. On avait eu de bon moments, c’est vrai, on se baignait, on jouait du volley-ball, on sortait la nuit… Seulement j’avais encore ce mal aise et ce stress que je n’arrivais pas à calmer. La pire journée était sûrement le jour de circoncision de yassine. Mes pulsions suicidaires étaient tellement fortes ce jour là et je n’arrêtais pas de me culpabiliser à cause de cela… Je rentrais chez moi lundi soir et j’avais encore un peu de stress quand je pensais à cette histoire de psychiatre et de traitement. Quand je suis entré dans la salle d’attente, je me sentais mal déjà. De plus, il y avait 7 personnes assis dans les divans qui n’arrêtaient pas de se parler, pourtant ils ne se connaissaient pas. J’ai aussi tôt vu que c’était une famille de cinq personnes et un jeune couple. Le rendez-vous était prévu a 12h30 mais j’ai du attendre et attendre encore jusqu’à 14h. Durant ces interminables moments de patience, je regardais la télé… De toute façon il n’y avait rien d’autre à faire et ce qui m’a rendu fou furieux c’est qu’on passait une émission qui parlait du suicide! Aaah… Pourquoi ça ? J’avais une très grande envie d’éteindre la télé mais j’avais trop peur du regard des personnes présentes pour le faire. Alors je me suis occupé d’autre chose comme regarder le décor, les grimaces, les visages,… Et puis quand je suis entré, j’ai eu droit à ces questions classiques et puis le psy m’avait demandé de parler mais j’avais vraiment du mal à parler, je n’arrivais pas à décrire ce que je ressentais. Au début, j’avais l’impression qu’il me suivait à peine mais quand je lui ai dis pour les impulsions suicidaires il y avait comme un signal d’alerte dans ces yeux et il était plus attentif. La séance dura 45 minutes je crois et c’était mieux qu’avec l’ancien psy. J’ai demandé que je ne voulais pas de placebo alors il a souris, m’avait dis qu’il ne donne jamais de placebo et m’avait prescrit un antipsychotique : le solian 200, pour calmer les envies suicidaires et pour que j’arrive à organiser mes idées. C’est une première pour moi avec ces psychotropes et ça me fait un peu peur bien que le psy me dît que le solian est soft comme médicament. Bien sûr j’ai fais mes recherches mais ça ne m’a pas empêché de le prendre. Cela fait 4 jours que je le prends maintenant et je n’observe pas grand-chose mise à part (peut être) une forme de boulimie et encore plus de trouble d’humeur avec une tristesse infinie le soir, j’ai même pleuré hier soir pour une raison que j’ignore. J’ai pensé au passé… à la solitude, au futur et au présent. J’ai pensé à mes parents, le psy et les médicaments que je prendrais probablement pour 10 ans ou plus. C’était particulièrement triste…