22 avril 2008

Ma solitude

Les chants mélancoliques des rossignoles que j’écoutais attentivement garnissent royalement la douce brise de tous mes jours et toutes mes nuits

Les rayons étouffés d’un soleil mourant caresseront les branches d’un vieil arbre dénudé de tous ses feuilles déjà parties pour toujours mais jamais elles n’atteindront leur destination

Comment pourrais-je sentir la paix quand l’ombre embrouillé d’un refuge fané s’envole avec toutes mes joies et mes désires sous mes yeux aveuglés ?

Comment pourrais-je entendre en absence de ses chuchotements ? Comment pourrais-je voir en absence de ses larmes qui réchauffe mon visage ?

La nuit retombera malicieusement à temps, comme déjà prévu, et elle prendra mon cœur qui me brule entre ses mains glaciales et obscures

Je ramènerais avec moi quelques feuilles mortes, pour le souvenir, et toutes mes peines et mes souffrances tout prés du vieil arbre aux branches dénudées

Les chants mélancoliques mourront et on appréciera, la solitude et moi, le silence affreux de mon désespoir quotidien

Nous danserons jusqu'à la fin de nos jours entre les branches en flamme et nous aurons enfin le droit de rêver des émotions harmonieuse touchant mon cœur affaibli

La solitude me prendra violemment entre ses bras jusqu'à étouffé mon souffle pourris de malheur, j’embrasserai ses douces lèvres et je souhaiterai mourir dans ses bras

21 avril 2008

Earth day

Tomorrow will be the earth day’08. Go to http://www.google.com/earthday08/ and write down about how you’ll save the planet and share with all friends.

20 avril 2008

La délivrance

J’ai pris un air serin quand la brume engloutit l’horizon comme mes larmes tièdes, j’ai vu ton ombre de loin embrassant le mien

La lune embrassait l’eau glaciale dans laquelle on baignait, nous nous embarillâmes dans une dance harmonieuse les feuilles mortes et moi

Perdu dans un rêve, j’ai apprécié de loin les vagues peu profondes ou on dansait sous la pluie de tessons, chacun est un crie, un rêve, une larme. Je t’ai embrassé et je me suis noyé

J’ai levé ma tête lourde très haut vers toi grand ciel et j’ai prié la nuit chérie de calmer ma joie, pour ne jamais éparpiller toutes ces feuilles fatiguées

Les feuilles mortes et humides d’un passé pas très lointain couvriront tous mes sourires innocents pour l’éternité

Ces grands ciels couverts de toutes ces obscurités que j’appelais de loin et auxquels j’y tiens tellement, mes plus belles et agréables détresses

J’entends mes cris passionnés mais silencieux quand la brise glacial de l’aube engloutit mes pouvoirs et mes capacités, et je me retourne vers mes chagrins bien-aimés

Exposée à ce courant terrible de vent glacial, mon âme amère continue à errer comme un vagabond et peu encore se réjouir de ses peines et douleurs

Des cris sombres qui m’enchantent beaucoup mieux que les plus agréables des sons humains

18 avril 2008

My immortality

Ne plus savoir ce que l’on pense de soi même est certainement inacceptable. On déraille et on entre dans une spirale qui prend les commandes et qui n’a pas l’intention de nous libérer. Une chose est sûre, la spirale ne te laissera jamais tomber. Elle te retient comme rien ne pouvait te retenir à quoi que ce soit. Quand tu y entre, ça te plait au début mais au fils du temps tu en as marre. Elle te plait parce que tu sens que ça t’appartient à toi seul jusqu’à atteindre le point critique, la confrontation avec une sa propre réalité. Une réalité cachée par toutes ces carapaces et ces mensonges mais qui finie par apparaitre, elle finit par s’imposer. Finalement, tu découvres que la spirale c’est tout simplement toi. Oui, je suis une spirale infinie d’émotions fortes, rien d’autres. Il n’y a pas de nuance, soit c’est noir soit c’est blanc. Un truc de dingue complètement incontrôlable qui n’obéit à aucune règle, ça devrait être pour cela que je déteste les jeux de hasard mais quoi dire quand il s’agit de sa propre destiné. Encore faut il ce putain d’effort surhumain pour survivre. Je suis abimé, endommagé… Une alerte rouge devrait être déclenchée pour sauver ce petit navire en bois fissuré par toutes ces vagues et ces orages qui ne finissent toujours pas. Les tempêtes ne s’arrêteront jamais, ça c’est sur. Il faut ‘juste’ que j’apprenne à résister, à éveiller cette flamme, réduite en cendre dispersé un peu partout, face au vent glacial, il faut que j’apprenne à rester debout à l’intérieur de ce tornado, à lever mes bras vers le grand ciel et dire, ‘Je suis encore là, je suis vivant’. Seulement, je me sens hors de moi, je n’arrive plus à me contrôler… Je hais mes émotions et mes sentiments pour la simple raison qu’ils me possèdent au lieu de les posséder, pour la simple raison qu’ils ont détruit la coque du bateau, pour la putain de simple raison qu’ils font que je passe complètement à coté… Encore faut-il tout cet effort pour expliquer à ses parents qu’on a vraiment besoin d’aide, parce que l’heure est grave, et comment leur expliquer sans leur faire du mal car ils y sont pour rien… Jamais je n’étais aussi prés du but, je peux voir avec une certaine facilité à travers mes peines et mes douleurs sans pour autant pouvoir les surpasser. Il est certain que le Temps n’apporte jamais de réponse mais il me faut un peu de temps pour prendre l’air et pour aller tout droit vers la solution. Je sais que c’est un peu difficile pour un Wounded Spirit de croire en lui-même, il te faut un coup de pouce, il te faut un espoir infime. Ouvre grand les yeux et regarde par toi-même combien tu es tellement détaché et isolé de ce qu’ils appellent la vie… Tu sais que je te maitrise et que j’excelle dans ton langage, fais moi confiance et arrête tes conneries bordel ? Tu te rends compte putain ! C’est quoi cette obsession de devenir parfait? Tu n’arriveras jamais à devenir un dieu, tu comprends ? Regarde moi quand je te parle ! Wounded Spirit doit mourir… Il ne sert plus à rien du tout. N’essaie plus de te cacher derrière ce personnage pathétique. On s’offre simplement un petit moment de renaissance et de délivrance à travers l’écriture ni plus ni moins. L’orage est là, la tempête est très violente, tu es couvert d’eau jusqu’aux narines, la pluie sera encore plus forte cette nuit, la prochaine et la prochaine aussi. Mais tu es encore là mon grand, tu respires encore et tu es vivant… Oui, c’est vrai. Ce monde t’appartient et tu pourras le quitter quand tu seras prés, tu traverseras bientôt la porte pour atteindre l’immortalité…

07 avril 2008

Writting from heaven...

Comment je pourrais dormir avant de décrire un tel bonheur? Comment je pourrais laisser un tel moment s’envoler sans en profiter? Je suis devant le devoir de l’immortaliser. J’ai survolé les terres les plus lointaines, les terres imaginaires dans mon vrai monde réel. Cette balade est bien réelle, imaginaire vous dites? Je souris et je continu à voler vers ma destination parce que jamais je n’ai été aussi prés de la source. La source que personne ne pourrait la voir. Ça ressemble a un beau rêve seulement c’est du réel puisque j’écoute de loin la mélodie triste de la vie; mais cette fois ci je ne pleur pas, mais je souris et je continu à voler vers le septième ciel en survolant les terres les plus lointaines, les terres imaginaires dans mon vrai monde réel… Je vole et je m’approche de la lueur qui commence déjà à apparaitre… La bonne rime, oui, c’est grâce à ça! Il m’a fallu patienter tous ce temps pour qu’elle jaillisse tout de droit de l’obscurité éclairant ainsi le monde entier, mon monde! Et soignant ainsi les blessures les plus profondes et les plus inguérissables. Je les ai vues se cicatriser de mes propres yeux et puis j’ai justement ouvert grand les yeux. J’étais enthousiaste mais jamais je ne croyais voir une telle splendeur. Désormais, la lumière est partout et ça serait vraiment difficile de la faire disparaitre. Mes yeux étaient habitués au noir, c’est vrai, mais quand j’ai quitté l’ombre, je n’avais en aucun mal aux yeux. La lumière est tellement douce. Bientôt, une nouvelle ère s’apprête à commencer, une ancienne page sera tournée à jamais et je ne m’arrêterai jamais à voler, jamais…

05 avril 2008

Hear what is writting on the wind

Un texte triste est écrit, une mélodie obscure est jouée au fond sombre d’une scène mélancolique. On croyait le personnage mort tellement il était confus et tellement il se sentait mal. Il allait tellement mal qu’il ne se supportait plus. Plus il avance, plus il apprend mais jamais il a appris comment contrôler ses émotions. Il est difficile de dire si son état lui serait bénéfique mais ce qui est sur, c’est qu’il lui permettait d’atteindre des seuils assez élevé et à dépasser plusieurs limites. Le personnage, c’était moi, Wounded_Spirit. Une âme perdue au beau milieu de nulle part. Le texte, c’était mon récit gratté sur un mur de pierre. Ce qui me retient encore en vie c’est peut être cet espoir infime, qu’on appel miracle, que le texte aura finalement un sens et qu’on puisse lire entre les lignes sans se soucier de ce qui est écrit en apparence. Quand soudainement, tous ce qui m’entoure disparaissent… Il n’y avait plus rien. Même les étoiles qui décoraient mon ciel s’éteignent devant l’éclat de celle qui illumine tous mes jours et toutes mes nuits. Rien ne pouvait m’empêcher de la voir. Sa splendeur était vraiment très magnifique, même l’agitation des nuages n’arrivera jamais à cacher une telle lumière. Elle est là, je sens sa présence qui couvre la mienne… Je savais que la source n’était pas si loin, j’étais tout prêt. Mon texte avait besoin de quelques retouches. Depuis ce jour, J’écoute attentivement chaque mot soufflé par chaque rayon lumineux et chaque brise. Ces mots enrichissent mon texte et le rendent encore plus joyeux. Finalement, j’avais compris que mon récit pouvait avoir d’autres significations, il ne pouvait pas y être pour rien… Il lui manquait juste… La bonne rime