30 octobre 2007

STOP THAT TRAIN, I WANNA LEAVE!

Je prends une grande bouffée d’air jusqu’à ce que mes poumons s’éclateront, je plonge mon regard vers les océans ensuite vers l’horizon pour trouver au moins une seule bonne raison, je cris mes mélodies assourdissantes brisant ainsi le silence qui a duré suffisamment longtemps, je réalise, non pas mon rêve, mais mon cauchemar d’enfant, je ferme mes yeux aveuglés par mes larmes et toutes mes afflictions, je me rend compte de ma réalité et de mon état présent, j’en ai marre de vos paroles hypocrites du genre ‘il y a forcément une solution’, c’est vrai qu’on peut cacher la vérité mais elle finira par s’imposer, c’est quelque chose de consistant, je continue à me torturer simplement parce que c’est tous ce que je peux faire en ce moment, j’enfonce les poignards et les couteaux que je m’avais plantés moi-même dans mon corps en si peu de temps, je saigne encore, je découpe cruellement les parties de mon cadavre séché de la toute dernière goutte de sang, mes démons fêtent leur victoire et passeront petit à petit vers leur prochain cantonnement… STOP THAT TRAIN, I AM LEAVING

22 octobre 2007

Happy birthday Mom

Les années passent si rapidement que je ne me rendais pas compte combien tu es très importante pour moi et pour le reste de la famille. C'est vrai que tu ne me sentais pas aussi prés de toi que tu le voulais, que tu l'avais toujours espéré. C'est vrai que je gardais, en quelque sorte, mes distances. Je veux profiter de ce jour pour te dire à quel point on t'aime ici et à quel point je t'aime en particulier. Bon anniversaire maman!

20 octobre 2007

Notre forteresse

J’ai épuisé tous mes mots… j’ai utilisé toutes mes expressions… tout mon vocabulaire. Je ne peux plus écrire une seule ligne sans m’arrêter, parfois trop longtemps. Je m’arrête pour choisir minutieusement le mot qu’il faut. Les mots ne me suffisent plus… Toutes les lettres me paraissent identiques, je ne distingue plus leurs formes ni leurs sens. Toutes phrases que j’écris est dénuées de valeur. Pourquoi j’écris alors ? Et qu’est ce que je fais ici ? Peut être pour que ce blog reste en vie, j’en sais rien… Pour crier, pour pleurer toutes les larmes de mon corps, pour aimer, pour être aimer, pour comprendre ce qui se passe aussi… Je ne sais pas ce qui m’arrive. Je crois que je suis atteint par la fièvre. La plus dangereuse d’entre elle. En si peu de temps elle m’avait pris très loin, tellement loin que je ne me rappel plus ou j’étais ni comment je suis arrivé ici. Evidement dans mon voyage, je n’étais pas tout seul, j’étais accompagné. On marchait doucement l’un à coté de l’autre vers une destination qui devrait être la notre, je pouvais vaguement la voir de loin. C’est une sorte de forteresse qui n’a jamais existé en fait mais j’étais fort convaincu qu’elle se tenait là et qu’on pouvait la voir. La forteresse est encore loin c’est vrai, il se trouve qu’on ait des doutes, on se pose des questions, on se demande si elle sera là à notre arrivée. On ne voulait pas faire tout ce chemin pour rien, chacun de nous rassurera l’autre pendant ses moments de doutes en gardant l’espoir que notre jour arrivera et qu’on pourra vivre l’un pour l’autre, rien que ça. Je bâtirai la forteresse de mes propres mains si jamais elle ne serait pas là. Je t’aime…

12 octobre 2007

عيدكم مبروك

انشاء الله كل عام و انتوما حيين بخير, و انشاء الله كل عام و احنا نبلوقيو, و انشاء الله كل نهار و احنا معيدين.

و اكاهو, عيدكم مبروك

11 octobre 2007

Past Vs Present

Hier, en rentrant chez moi après les cours, j’ai vu de loin une voiture blanche qui m’était familière. Je regardais plus attentivement à l’intérieur du véhicule. C’était mon prof de français il y a plus de sept ans maintenant. J’étais très content parce que je l’aimais bien (et lui aussi d’ailleurs), je me précipitai vers sa voiture. J’avais remarqué que Monsieur avait vieillit mais il avait encore son sourire et son regard bleu. On se parlait pendant un bout de temps, la discussion n’était pas comme les interminables discussions qu’on avait eues avant, certes, mais ça m’a fait tellement de bien. Et puis quand je lui disais au revoir j’avais une grande quantité de souvenirs qui me venaient à l’esprit. L’année de la 9ième année de base, l’épreuve de français, le 19,5, le lycée pilote, le bac,… ça me faisait chaud au coeur. Je ne suis plus cet adorable garçon, que j’étais, plein d’enthousiasme et d’espoir.
Bon, c’est vrai que cette période je me sens beaucoup mieux mais mon humeur est en fluctuation permanente et moi, je ne supporte plus ce bordel. Même quand je suis en cours, je n’ai plus la motivation que j’avais… Je me lève le matin pour aller en fac parce que je dois le faire et non parce que j’ai envie de le faire, et croyez moi, ça me tue… Comment pourrais je retrouver ma foutue de motivation, sinon je ne pourrais pas terminer ce que j’ai commencé il y a des années. Il faut que je me ressaisisse, il faut que je reste concentré sur mon but final. Merde, je me mets trop de pression… I need to calm down

03 octobre 2007

Le rendez-vous, enfin!

Je lui ai envoyé un message pour lui dire que je devrais sortir dans 15 minutes et je me préparais. Elle répondit ‘Ok’. J’étais nerveux. Je faisais des allers-retours dans le couloir de la maison. A 20h45, heure précise, je partais chercher un taxi. J’échangeais quelques banalités avec le chauffeur durant le parcours, je ne me souviens pas vraiment de quoi il me parlait parce que j’étais ailleurs. Je ne pensais qu’à une seule chose. Quelques minutes plus tard, je me trouvais à notre point de rencontre. J’allumai une cigarette… Elle me rejoint au bout de cinq minutes, je crois. On s’échangeait de tendres regards pour découvrir ce qui se cachait derrière nos écrans depuis plusieurs nuits. Et puis nous prenions place (plus ou moins confortable). On discutait et on rigolait assez fort comme d’habitude mais cette fois c’était du réel… C’est tellement magique !
Une magnifique brise me caressait tendrement les joues qui brûlaient. C’est la première fois qu’une brise me faisait un effet pareil. Et je continuais de la dévorer du regard… Au beau milieu de la soirée, je pris sa main pour voir la bague qu’elle portait à sa main gauche. (On m’avait dit que c’est la qu’on porte l’alliance) Je pris la bague dans mes doigts pour mieux la voir et puis je lui demandai si je pouvais la remettre à sa place. Au début, elle refusa mais elle me laissa faire après… Je peux même encore sentir la douceur de sa main sur la mienne, c’était vraiment très romantique et c’était, sans doute, le plus beau moment de la soirée… probablement, l’un de mes meilleurs moments de ma vie. Je voulais l’embrasser après avoir remis la bague mais je ne pouvais pas. A 1h00 du matin, nous faisions une petite marche pour continuer la discussion et puis vers 2h00 on est allé chercher des taxis. Elle voulait qu’on trouve deux taxis en même temps mais j’insistais pour qu’elle parte avant moi (c’était tard) et elle accepta finalement. On se disait au revoir, je voulais tellement la serrer contre moi mais je ne pouvais pas aussi. Je me contentais alors de l’embrasser fort sur la joue. Elle m’appel après pour voir si je me trouvais en route pour rentrer chez moi (J’ai tellement adoré son coup de téléphone) et je lui disais que je l’informerai quand j’y serais. Et puis on s’échangeais des messages, le temps de rejoindre la maison. Je rentrais chez mon ami en étant l’homme le plus heureux du monde entier… C’est merveilleux !

02 octobre 2007

Ready for tomorrow

Cela fait plusieurs nuits que je ne dormais plus, tellement on passe du temps ensemble. Même quand je rentre chez moi après les cours, je ne dors pas. Tous ce que je fais en ce moment, c’est discuter avec elle. Quand je ne la trouvais pas après les cours, j’en profitais (si vous permettez) pour prendre à peine quelques minutes de sommeil. Jamais je n’aurai cru que je serai si attaché à elle en si peu de temps, jamais je n’aurai cru que je me donnerai à font avec une fille que je n’ai même pas encore rencontré, jamais je n’aurai cru que je penserai à elle tous ce temps. En fait, j’ignorai que des discussions pareilles existaient !
Je sais que rien n’est garanti, je le sais très bien, et que tous cela pourrait être qu’une simple illusion, une irréalité crée par ce petit enfant blessé pour se consoler, pour essuyer ses larmes et pour continuer à vivre. Toutes ces discussions et ces secrets échangés pourraient rester seulement du virtuelle mais je sais très bien que les secrets, comme les baisers, ça crée des liens. Je veux le vivre pleinement ce beau rêve, je ne veux gâcher aucune seconde espérant qu’il deviendra réalité et c’est pourquoi je me donne.
Après toutes ces nuits, je me sens très fatigué maintenant. Je dois aller me reposer en ce moment pour que je sois prés demain pour notre rendez-vous tant attendu…