07 février 2008

Fuck me, I'm not famous (Part I)

Il y a une grande différence entre l’image que nous voulons refléter, l’image à travers laquelle les gens nous perçoivent et ce que nous sommes vraiment. Généralement, nous essayons de refléter ce que nous n’avons jamais réussi à être. C’est une sorte de consolation envers nous-même, non seulement à travers les regards extérieurs mais aussi à travers notre regard intérieur. Nous cherchons à tout prix la reconnaissance des autres pour ne pas voir à quel point on est pathétique. L’entourage y joue donc un rôle important: plus on est entouré par des personnes superficielles, on réussi plus facilement à faire passer l’image. Mais quelle réussite! Es ce qu’on est là pour nous ou pour les autres? Tous ce que nous faisons, ce que nous voulons faire et ne pas faire, c’est pour nous ou pour les autres? Pour quoi a-t-on si peur de découvrir ce qu’on est vraiment? En fait, ça ne fait qu’empirer les choses parce que, je pense, que le trouble dissociatif est inévitable et ça serait difficile plus tard pour nous de trouver une différence entre soi et l’image. On perd forcément le contrôle, on doute, on cherche à droite et à gauche pour savoir qui mène et qui est mené. Parfois, il me semble d’avoir la situation en main croyant que j’ai fait telle chose suite à ma propre volonté mais tout de suite après j’entends cette fameuse voix interne. Maintenant, cette voix, je l’appel ‘le narrateur’. Le narrateur me dicte ce que je dois et ce que je ne dois pas faire, il me rappel certains faits du passé, certaines paroles que j’avais prononcé, il chante, il me fait croire des trucs. Je ne comprends pas pourquoi est il si cruel avec moi, je ne fais que répéter ce qu’il dis et je ne fais que ce qu’il me demande de faire. Des fois, je désobéis. Le narrateur rigole et me dis que c’était ma propre voix. J’ai tellement envi de ne pas y croire. Aurai-je le choix? Aurai-je ce putain de choix? Mais c’est quoi cette histoire de narrateur… ça pourrait être un autre mensonge pour ne pas prendre ma vie en main et pour fuir la responsabilité. Serai-je aussi faible que ça? Et pourquoi je n’appel pas le psy d’ailleurs? Aurai-je le plus peur d’être sein que d’être malade ou quoi? Ça n’a aucun sens si je dis que ça m’arrangerait d’être malade, mais c’est la vérité. En absence de la maladie, il sera difficile de me trouver un autre prétexte pour baisser les bras et pour ne pas continuer. C’est la solution facile (si vous permettez que je l’appel solution). Je suis parfaitement conscient que ce que je raconte est très grave mais il fallait que je le refoule, ça ne m’aide plus beaucoup, mais bon…

To be continued…

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Arrête de parler ainsi.
Narrateur, interne, externe, 3 trucs je ne sais pas koi...
On dirait des multiples personnalités qui parlent... Bizarre.

SoEnLion a dit…

fé gaf o fot 2 franC
2 tt fasson efaS ce comentèr

SoEnLion a dit…

Je veux voir comment vont être Part 2, Part 3,...., Part n?

Anonyme a dit…

Bonjour,
C'est la premiére fois que je visite ton blog et c'est da'illeurs par hazard. cependant ce que tu as écris dans ce post est trés interréssant.
C'est un sujet qui a plusieurs dimensions plûtôt qu'une seule. D'abord au début tu as parlé de ce que nous sommes contre ce que nous paraissons, ce que je le nome la rupture entre l'être et le paraître. Le sociologist exceptionnel Ervig Goffman en a parlé en termes de "l'identité". Il était le premier à nous inviter à poser la question: "qui suis-je?" et de là il a donné de trés bons exemples sur comment l'individu joue plusieurs rôles dans la société... Pour lui (et d'ailleurs pour moi) notre identité n'a pas une seule façade; bien au contraire on joue des rôles multiples en mettant des "masques" apprpriés aux différentes situations. La vie est comme a dit shakespeare n'est qu'un grand théatre et nous sommes des acteurs. Je joue le role du fils, du pére, de l'époux, du prof, de l'étudiant, de l'ami, du séductuer, de l'amant etc. penses y vraiment comment nous les êtres humains on est brave à changer des fois radicalment et des fois graduellment selon la situation (le role). On emploi un jargon approprié à chqaue role, des gestes aussi appropriés etc. ça peut paraitre trés normal mais c'est en fait génial cette capacité!!! Notre prbléme dans tout ça est que (comme tu as posé la quetion déjà) on n'arrive pas à reconnaitre le "moi" en terme de la psychanalyse. On ne sait pas qu'est qui est normal ou naturel et qu'est ce qui est social ou culturel (ou arbitraire); et de là est émérgé le terme "social construct" càd combien de conceptions et perceptions que nous portons sur les choses alors qu'lles ne sont pas nécéssairement justes. En anglais par exemple il ya maintenant une distinction entre "sex" et "gender": le sex c'est une chose physique/anatomique alors que le "gender" c'est purement social. donc en voyons le sex d'une personne tu peux répondre à coup sûre quel sexe elle a, mais tu peux pas savoir son "gender" si elle est femme ou homme!!! être femme ou être homme c'est négociable et c'est relatif: qu'est ce qui fait un homme et qu'est ce qui fait une femme? dans quelle société? quand? cela dépend énormément!
Donc il ya ce qu'on apelle "social construction of reality" ce qui veut dire que la réalité qu'on aperçoit comme ça à la légére et qu'on accepte par la force de notre environnement est en fait arbitraire et pas obligatoire. Quand on se demande ainsi questions on peut arriver à mieux comprendre ou au moins rejetter les évidences qui ne sont en fait pas évidents!!! et qui sont infinis au tour de nous.
Sur le plan pshychoanalytique, l'être humain est divisé en trois grandes parties: "moi"= qui est en fait la plus petite partie de l'être humain, le "ça"= qui est le corps et ses besoins; et le "surmoi" qui est tout ce qui représente la loi, la morale, le devoir, le péché etc. ce sont des idées qu'on apprend tout au long de notre vie et qui sont engravées dans notre esprit ce qui fait qu'il devient trés difficile de se débarraser d'elles quand on veut car d'abord on ne peut pas facilement distinguer si c'est des jugement du "moi" ou du "sur moi" et aussi on est trés faible devant l'autorité du "sur moi": la famille, les parents, les profs, la société ont joué un role trés fort à nous "former" à la façon qu'ils utilisaient (mais eux aussi inconsciemment)...
Voilà donc que cette soufrance que tu as (et que j'ai ausi) provient en fait de cette volonter de chercher le "moi"!!! Qui suis? Qu'est ce que je veux exactement de la vie?
Si je deviens docteur est ce que cela est pour mon plaisir personnel?! quel plaisir exactement? si je veux de l'argent? c'est pour quel but en fait? pour moi ou pour se monter qq chose devant les autres? ainsi questions peuvent nous aider à comprendre ce que nous cherchons à nous mêmes car en posants ces question trés vitement on remarque la présence de l'autre dans notre vie. ces questions montrent que presque tous ce qu'on fait dans la vie est on fait pas pour nous même mais pour les autres!!! Et donc je me suis invité et je vous invite mes fréres et soeurs d'aller à la recherche du soi même. Mais je vous conseille qu'elle soit une recherche calme, souple, soft etc. pour empecher toute complication et pour jouir de cette experience au lieu qu'elle ne nous représente une punition... à suivre :-)

Anonyme a dit…

Trés juste tout ca ! c'ést la nature meme de l'esprit et a travers les enseignements du boudhisme on peut apprendre a apaiser cet esprit. En tout cas c'est ma propre expérience !

http://pagesperso-orange.fr/institut.vajra.yogini/introbouddhisme.html

Joli Coeur a dit…

A chaque fois que je passe par ici, je lis et je me noie dans tes textes et c'est tellement profond que je ne peux pas commenter. Que je commente ne me suffit pas comme réaction. Cogite un peu pour pouvoir lire entre les lignes..

Anonyme a dit…

Ton post a attiré des commentaires tout à fait opposés et c'est bien :)
je me permet de te renvoyer au coran pour cette quête d'apaisement que tu souhaite wounded, c'est si simple qu'ony pense même pas :)mais ça marche crois moi et en te raprochant de Dieu par ses paroles tu te sens moins seul et qui mieux que lui connais la raison de ton "être"?

Anonyme a dit…

le narrateur c'est ce que freud appelle le "sur-moi", tu devrais lire des bouquins de psycanalyse ou de philo aulieu de te torturer l'esprit, ça t'aidera à t'enrichir et tes écrits deviendront beaucoup plus interessant et moins centré qur toi même, ainsi tu feras de ta faiblesse un force, ne te laisse pas dépasser ...

coco_baboucha a dit…

encore ce "regard des autres" qui fait une nouvelle victime !!
te soucies pas trop de ce qu'on va penser de toi, de tes opinions, de ta maniere de vivre, de t'habiller... te casses pas trop la tete avec les denigrements. préoccupes toi plutot de ce que tu penses de toi meme, a réparer ce qui ne va pas, a améliorer ta personne. et par dessus tout sois toi meme. cela demande du travail certes, mais il suffit de le décider.