20 avril 2008

La délivrance

J’ai pris un air serin quand la brume engloutit l’horizon comme mes larmes tièdes, j’ai vu ton ombre de loin embrassant le mien

La lune embrassait l’eau glaciale dans laquelle on baignait, nous nous embarillâmes dans une dance harmonieuse les feuilles mortes et moi

Perdu dans un rêve, j’ai apprécié de loin les vagues peu profondes ou on dansait sous la pluie de tessons, chacun est un crie, un rêve, une larme. Je t’ai embrassé et je me suis noyé

J’ai levé ma tête lourde très haut vers toi grand ciel et j’ai prié la nuit chérie de calmer ma joie, pour ne jamais éparpiller toutes ces feuilles fatiguées

Les feuilles mortes et humides d’un passé pas très lointain couvriront tous mes sourires innocents pour l’éternité

Ces grands ciels couverts de toutes ces obscurités que j’appelais de loin et auxquels j’y tiens tellement, mes plus belles et agréables détresses

J’entends mes cris passionnés mais silencieux quand la brise glacial de l’aube engloutit mes pouvoirs et mes capacités, et je me retourne vers mes chagrins bien-aimés

Exposée à ce courant terrible de vent glacial, mon âme amère continue à errer comme un vagabond et peu encore se réjouir de ses peines et douleurs

Des cris sombres qui m’enchantent beaucoup mieux que les plus agréables des sons humains

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'ai jamais été aussi d'accord avec Freud qu'en lisant ces posts
Une bonne nuit de baise te fera le plus grand bien et te remettra les idées en place mon pote

muse a dit…

really nice!