08 février 2008

Fuck me, I'm not famous (Part II)

Je suis tellement confus que j’ai vraiment du mal à poursuivre ce que je veux dire. Ça serait plus raisonnable de poursuivre avec la maladie pour essayer de comprendre cette histoire d’être et de paraître à travers mon expérience personnelle. Juste un éclaircissement, quand je dis ça, je ne cherche en aucun cas à généraliser ou à développer une théorie. C’est clair que la sociologie n’est pas mon truc, et ce que j’essaie de faire c’est simplement comprendre ce qui est entrain de m’arriver. D’ailleurs, je crois que c’est la quête de tout le monde.
Malade ou non? C’est la question du moment. Les humains fuient par instinct à la douleur et ça nous affole d’être malade, particulièrement quand il s’agit d’un trouble psychologique ou mentale. Moi, au contraire. Paradoxalement, je trouve que ce que j’avais dis dans le texte précédent est absurde, pourtant c’est vrai. Je veux tellement être atteint par un vilain trouble psychologique. Dans ce cadre, trois éventualités me traversent l’esprit. La première pourrait être à l’origine d’une insupportable insatisfaction vis-à-vis du regard que porte les gens sur moi. En d’autre terme, la partie la plus faible de mon esprit estime qu’elle a besoin qu’on s’inquiète d’avantage sur elle. Elle veut que les autres s’occupent d’elle. En cas de maladie, ça pourrait attirer plus d’occupation et d’attention. En effet, l’entourage sera plus attentif à ce qu’il dis et ce qu’il fait face à un malade (en tout cas c’est ce qu’elle pense). Appelons cette partie de moi P1. Elle estime aussi que la guérison se fera en très peu de temps. La deuxième, P2 essaiera de trouver enfin une explication, plus ou moins raisonnable selon elle, à cette interminable souffrance à travers ce trouble. La troisième partie, P3, voudra trouver une explication à tous les échecs scolaires et sociaux. Elle pense le trouver dans la maladie. Après cette classification, il est un peu difficile de situer ces trois parties soi dans l’être ou le paraître. Il est évident que P1 figure dans le paraître parce qu’elle évoque explicitement les autres et leurs influences. P3 fait allusion aussi aux regards extérieurs mais implicitement car la réussite et l’échec, au-delà de la satisfaction ou l’insatisfaction personnelle, sont liés aux regards externes. Nous aimons que les gens apprécient notre travail, on ne peut pas le nier. P2, en son intégrité, concerne uniquement ce qu’on a appelé précédemment l’être et non le paraître. Ceci est vrai dans le cas où je ne suis pas masochiste. Ce n’est pas à écarter mais c’est peu probable. En résumé, deux parties sur trois accordent une grande importance aux autres. Une vérité qui me laisse sans voix, moi qui croyais le contraire. Ça pourrait expliquer le désaccord entre le narrateur et moi. En fin de compte, qu’est ce que j’en ai tiré de tous ce bordel? Où m’amène tous ça? A nulle part, c’est simple. Mais, le narrateur me fait passer une mélodie triste pareil à celle qu’on écoute à la fin d’un film tragique. On en conclu que ça doit être la fin de l’histoire. Aurais-je cette force surhumaine pour visualiser ce film encore une fois et éventuellement améliorer certaines scènes?

To be continued…

4 commentaires:

Anonyme a dit…

la maladie mentale n'est pas choix, c'est une horreur qui te tombe dessus, un ennemi insidieux. Elle t'enferme et t'isole, même tes proches les plus volontaires et les plus généreux n'y peuvent pas grand chose. En face de toi, médecins, psy, sur ta table des médicaments et dans ton miroir, toi qui doit te battre tous les jours. Tu fais de drôles de voeux. Je te souhaite plus d'optimisme. Une des solutions est de s'oublier un peu et de donner aux autres. Courage !

Anonyme a dit…

Un: je t'en veux de ne pas m'avoir avertie de ta reprise d'écriture :@
Deux: Tu reprends avec force et tu t'exprimes si bien que je suis contente que tu as pris cette pause, tu es moins confu que tu le pense et tu décrits le conflit existentiel qui t'anime de telle façon qu'on s'y reconnait du moins partiellement.
Trois: comme souvent je te répète que tu dois juste arrêter de t'enliser dans tes reflexions, les questions n'ont pas toutes une réponse et c'est faux de croire le contraire ou d'essayer de trouver réponse à tout, c'est peut être lache de les laisser en suspens mais ainsi on est capable de se réintégrer dans nos illusions jamais partiellement mais juste assez pour survivre...
take care mon ami take very good care!!

Anonyme a dit…

J'ai répondu à te message précédent d'une façon générale et j'ai pas vu un signal d'alarme là dessus. Ce que tu disais est en fait "very healthy" car il révéle l'audace et le courage d'aller chercher plus loin. Cependant si ceci te pose un probléme contrairement à ce qu'a dit mad Djerba, les psy t'aideront certainement à te débarrasser de quelques parasites qui te dérrangent. Mais je dis et je répéte si et seulement il ya un dérangement, car d'aprés ce que j'ai vu au message précédent c'était super ce que tu as dit et c'était trés recherché. Qu'est ce que font les pys en un mot? ils nous aident à nous communiquer avec nous mêmes car des fois on échoue à communiquer véritablement avec nous mêmes. Des fois il ya des choses oubliées dans l'inconscient qui jouent contre nous même mais on n'est pas conscient du tout de cela. c'est le psy qui nous stimule pour découvrir le mal qu'on a et parfois c'est magique!!! Une autre chose des fois on sent un probéme psychique et on utilise tous les moyens avec toute la force qu'on a pour la combattre et la pousser mais ceci n'est pas la solution. Combattre par refuser la chose parfois ne fait que la renforcer tout comme quand tu jette un balon contre le mûr, le plus fortement tu jette le plus fortement il revient sur toi!!! On pense qu'on rejettant la chose fortement contre le mûr on va se débarrasser d'elle mais paradoxalement elle revient plus sur nous!!! Si on acccepte la chose, on se dit "et alors pourquoi pas"? "c'est quoi on fait le probélme si j'ai ça ou ça"? et ainsi de suite on constate vraiment qu'on peut vivre avec cette chose qui paraissait étrange au début mais avec le temps tu arrive même à l'aimer car tu peux même l'associer à de bons souvenirs qui coexistaient avec elle... Et comme ça avec le temps tu te trouves capable de vivre et avec elle et sans elle (la chose peut importe ce qu'elle est)... exemple: quand on fait un accident de voiture et on est traumatisé on a généralement tendance à fuire la conduite complétement des fois à vie des fois pendant une longue période, en pensant que cela nous idera à oublier cette mauvaise experience. Cependant, essayer de s'arreter de conduire juste aprés l'accident ne fait que renforcer ce traumatimse psychique car avec les temps le cerveau ne se rappelle que de ces moments horribles qui se renforcent avec la peur qui s'augmente sans raison !!! Par contre si on conduit tjrs et même plus qu'avant l'accident jour aprés jour le cerveau enregistre ces moments "soft" et "peaceful" de la conduite et à la fin le cerveau arrive à constater qu'un accident n'est qu'un incident qui n'arrive pas tous les jours et de là le traumatisme s'enléve...
Par contre si le traumatimse psychique ne s'enléve pas c'est que il ya eu un effet psychosomatique c'est à dire l'effet psychique à engendré un effet somatique (physique) comme maux d'estomas que généralement tout le monde peut avoir lors d'un choc etc; à ce moment là il ya des thérapies trés éfficaces que les psychotérapeutes font aux gens...
De toutes les façons ce que tu es en train de décrire est une belle chose. ça ne veut pas dire que les autres ne sentent pas des choses pareilles mais rares sont les gens qui ont l'audace d'aller plus loin à se comprendre d'une telle façon.
La prochaine fois on peut parler d'une autre chose qui se tourne qutour de cette question:
- est ce que tu penses que généralement les gens qui savent qu'ils possédent les suivont aux yeux des gens: réusite académique et professionnelle, mariage, famille, richesse et beauté sont plus heureux que les gens qui n'ont pas ça?
Si les gens me trouvent trés bien cela va me faire du bien? rééellement? c'est quoi ce bien?

Anonyme a dit…

1)on existe à travers l'autre, normal, tu n'es pas né dans un monde ou il n y a que toi, tu es plus intelligent ou moins intelligent qu'un autre, plus au moins beau...enfin tu vois, c'est relatif, c'est l'autre qui nous définit,si l'autre pense qu'on est brillant et bien on l'est faut il encore l'être vraiment d'abord sinon c le contraire alors pour rendre les autres fiers de toi et du coup te sentir mieux faut d'abord que tu sois toi meme fier de toi donc satisfait toi toi même d'abord et le reste suivra c'est un cercle ceci dit tu ne feras jamais lunanimité
2) c tellement plus facile quand on est malade, on a un bon prétexte pour un éventuel échec et une bonne excuse si on échoue seulement, à mon avis et ce n'est que le mien c une attitude de perdant loin de moi l'idée de traiter de tel ceci dit on a tous peur d'échouer et c normal mais le comble n'est pas d'échouer ou d'avoir des faiblesse mais d'en être conscient et de ne rien faire pour que ça change pour que ça devienne une force.
3) j'adhère complètement au commentaire de mad djerba, ça devient pathétique ton histoire, tu te définis comme étant malade mais les malades eux ceux qui souffrent vraiment ils ont fait une force de leur maladie et ils se battent pour continuer et toi.. c lâche comme comportement franchement, tu es fénéant voilà tout encore un petit garçon surprotégé par ses parents qui cherche la reconnaissance des autres tu manques de confiance en toi et tu voudrais faire croire le contraire, à mon avis tu n'assumes pas qu'on ne fasse plus les choses à ta place, en gros que tu n'as plus 5 ans si tu veux réussir tes études il faut bosser c pas un pb existentiel ça c de la paresse, t'es en fac libre paske tu n'as pas voulu redoubler une anné pou sauver les apparences et maintenant les étudiants et les profs ne te conviennt pas tu n'es pas à ta place, il faudrait savoir ce que tu veux, s'ils sont tous nuls raison de plus pour briller encore plus puisque tu étais si brillant tu ne devrais pas avoir de problèmes, il te faut quoi un monde sur mesure
4) beaucoup de courage du fond du coeur