10 novembre 2007

Je me demande si un jour...

Je me demande si un jour le temps passerait moins rapidement, s’il s’arrêterait pendant une période infime, le temps que je prenne un air profond. Je ne peux plus respirer. Tic…Tac…Tic… Tac… C’est ce que ma montre m’a répondu… Même si elle avait gardait le silence, le temps passera ignorant mes supplications. Les sons de la montre me font très mal, me stress, mais je n’arrive pas encore à trouver la réponse. Bonne où mauvaise soit-elle, je n’arrive pas à la trouver. Avant, j’inventais des réponses, des mensonges quoi. Une sorte de consolation. Evidemment, lorsqu’on est jeune, on ne pense pas vraiment à ce genre de mensonge. On joue le jeu et on y croit tout simplement, puisque ça nous aide. Plus le temps passe plus je me rend compte de la gravité des faits… Vivre dans des illusions et des rêves, ce que les gens appellent ‘vivre dans son propre monde’, mais peut-on vraiment appeler ça vivre? Comme je me sens extrêmement concerné par le sujet, je dis tout de suite et sans réfléchir, Non. On devient emprisonner par ses illusions, les rêves se transforment en cauchemars, on croit qu’on perds ses repères mais la vérité c’est qu’on avait jamais eu de repères parce qu’on croyait que la vie est belle et que c’était la vérité absolue. Ce genre de contrevérité m’étouffe, elle ne me donne aucune envie pour continuer, ça m’empêche de vivre. Cela pourrait éventuellement expliquer mon état, mes peines, mes douleurs, mes insuffisances et mon insouciance. Maintenant, je me dis que le temps ne s’arrêtera jamais et qu’il ne pourra jamais m’apporter de réponses, il n’y est pour rien. Je réalise maintenant à quel point la situation s’aggrave. Je me demande alors si un jour je pourrais relever ma tête… si je pourrais me débarrasser de toutes ces douleurs, cette boule de peines qui défend sa place aux endroits les plus profonds de moi… si jamais j’arriverais à ouvrir mes paupières… si j’arriverais à me reconnaître devant la glace… Je me demande si un jour je pourrais voir de nouveau à travers ma fenêtre… Je suis toujours là, les réponses… Je n’en sais rien.

Je crois que je devrais revenir vers l’islam…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les illusions sont partout autour de nous wounded, et à chacun ses illusions, elles font partie de nous et nous aident à survivre tant qu'elles ne prennent pas le contrôle sur nous.Tu penses qu'arrêter le temps te permettras de moins souffrir? si la peine est là et que tu arrêtes le temps tu la ressentira plus.
Tu as peut être la solution depuis longtemp, la dernière phrase de ton article :)

Wafa Memmi a dit…

Si on prend les choses du bon côté, si on essaie de positiver... disons les choses comme elles sont: La vie est très courte. C'est un examen que nous passons. Il y a les bons moments de la vie où spirituellement on est à l'aise et on est satisfait. Et il y a les moments difficiles où on se sent pas très en forme: soit parce qu'on s'en voeux de n'avoir pas avancé dans notre mission, soit parce qu'on est trop pris par les évènements de la vie. Réfléchis à après la mort... où veux-tu être? et c'est la chose la plus motivante pour que l'on se ressaisisse et qu'on se batte contre nos âmes tristes et étouffées. RAbbi sob7Anou c'est notre AZIZ, GHAFOUR, RA7IM.. il est très content quand on va vers lui pour lui demander de l'aide, pour lui idre hamdellah de nous avoir créé, pardon de m'"avoir fait du mal... "wahouwa al ghanyou 3anna".
RAbbi m3Ak et je t'encourage de te diriger vers le Bon DIEU, lui seul pourra alléger tes peines...

Anonyme a dit…

You remind me of Julia Botros's Song "Wa2ef Ya Zaman"!!! But I think that I'll never knnow such a pessimist man (or woman) like you. Do you imagine that you are carrying the entire world upon your shoulders? You're wrong. Smile to the world, be stronger than your fears and your problems even if you cannot afford that. And I think that you're wrong about the fat of saying "Living in their proper world" because it is better than living in emptiness.