It’s all over now. Hier a 15h on a présenté notre mini projet et je dirais que je suis totalement satisfait notamment de ma présentation et de l’ensemble du groupe. Franchement l’encadreur était vraiment super, je ne pouvais pas croire mes yeux, j’ai même failli pleurer. Il disait qu’il aimait bien l’ambiance qui régnait dans notre groupe, il est allé plus loin en disant que notre projet était le meilleur dans tous les groupes qu’il encadre. J’ai vraiment apprécié son attitude. Après la soutenance, on est allé boire un café au Panorama, je me sentais bien, je me sentais aussi libre que l’air qui caressait mon visage. Ce qui est marron ici c’est que pendant une bonne minute j’avais l’impression de redécouvrir le monde probablement comme un bébé. En fait, ce n’est pas aussi mauvais que l’on croit, seulement j’ai sentie la mélancolie et la peine en même temps mais pas beaucoup de peine. Demain j’irai chez quelque copain, histoire de défouler un peu, je serais donc chez moi le samedi pour faire mon pré inscription dans quelques facs en France en croisant les doigts pour que ça marche. Nchalla
4 février 07, 00 :42
Je n’arrive encore pas a croire que tout est fini maintenant. Je sens une pièce manquante.
J’ai l’impression que je ratte un truc, que je devrais préparer un autre projet qui n’existe pas ou bien réviser pour les examens qu’on a déjà passé. Je me suis rendu compte que les jours que j’ai passé à préparer le projet et toutes ses nuits blanches que je faisais étaient bien meilleurs que cet ennui. « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. Voltaire »
Et bien, ce qu’il me faut maintenant c’est une bonne recréation, un grand défoulement de toute une année, probablement d’une vingtaine d’année pour oublier les conneries que j’ai faites, les mauvais moments que j’ai vécus, toutes les erreurs, les mauvais choix, un défoulement pour me ressentir « alive » de nouveau. Peut être je rentrerais a Tunis Lundi, voir quelques copains mais je n’ai pas envie. J’ai juste envie de rester seul pendant un petit moment, écouter my own voices, faire les bons choix. J’ai besoin de garder mes distances de la société qui m’accuse, qui me méprise sans pour autant voir la vraie valeur. Je dis ça par ce que je ne me sens pas vraiment à l’aise dans 90% des cas quand on parle about same old themes, des sujets aussi ridicules qu’inutiles ce qui agit directement sur mon tempérament. Je deviens donc pensif, je deviens pessimiste, je vois la vie comme une sanction. Suis-je entrain de délirer ? Peut être. Mais une chose est certaine : je préfère beaucoup plus ce délire que mener une existence classique. C’est pour quoi les gens comme moi (s’ils existent !) se trouvent particulièrement exigeants même dans les moindres détails ce qui explique leur tempérament extrêmement variable. Avant, je disais qu’avoir une bonne compagnie pourrait atténuer la chose. Et bien c’est vrai, ça me ferait du bien d’avoir avec qui partager des bons mots, des bons moments. Maintenant, je pense que ça ne suffira pas à moins que je trouve la personne idéale (ce qui est difficile) par ce qu’elle ne pourra pas me donner mon (et pas son) max d’affection et d’amour. Je sais que c’est complètement fou mais ce n’est pas une fille qui me faut mais une valeur, un symbole. Je devrais épouser la musique par exemple, ou bien sortir avec l’amour, me fiancer avec le mal ou le bien ; dans ces cas là, je serais complètement sûr que ma compagne me donnera mon maximum.
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