2010, ça sent l'année gagnante.
Bonne année a toutes et a tous!
Un certain soir là ou il faisait calme, je marchais doucement vers ma destination inconnue. J’étais encore en quête de cet ange mystérieux qui pourrait alourdir mes peines et mes douleurs du passé. Blessé, mais je continuais, je savais que la vie n’était pas un compte ni une série télé. Je continuais désespérément ma marche car c’était la seule chose qui me restait. Parfois, il nous faut un mirage, une lueur pour pouvoir continuer notre chemin. 24 ans ce sont passées, il y avait des hauts et des bas, des sourires et des soupires, des joies et des peines… C’est ainsi que notre livre est censé écrit. Moi, j’avais atteint la limite mais je n’arrêtais pas tout de même d’y croire en ma philosophie, sinon je serai déjà mort de la dernière tempête qui a éclaté au beau milieu du printemps de mon existence. Ce soir là, j’ai vécu un phénomène inexpliqué. On dirait que les règles de la nature se sont inversées. Ce soir là, le soleil s’est levé… Ce soir là nos chemins se sont croisés. Depuis ce temps, une lumière magnifique n’arrête pas d’éclairer mon chemin là ou je suis. Une lumière venue du paradis pour détruire toutes l’obscurité qui m’emprisonnait. Je vous parle d’un être venu d’ailleurs pour m’offrir tant de bonheur et de sérénité. Un ange envoyé par une force divine uniquement pour moi. Depuis qu’elle est là tout à changer. Elle a changé la donne, elle a instauré de nouvelles règles, elle a su me débarrasser de mes maux et de mes souffrances. Avec elle j’avais compris que le bonheur est assez simple, on s’aime malgré tout, on vit l’un pour l’autre, on respire l’un pour l’autre, on se donne de la force. Il m’a fallu du temps pour essayer d’écrire ce texte, parce que si j’écris un texte sur elle je voudrais que ça soit le plus beau du monde. Si j’arrive à convertir le un dixième de ce que je ressens pour elle c’est déjà bien. Je me perds tous les jours dans son regard et je me sens libre, je me sens léger et je flotte. Son sourire c’est l’air que je respire, sa voix me réconforte et me fait du bien, son rire contredis les règles de la physique, son rire arrête le mouvement de la terre. Ce n’est pas qu’un autre texte parmi d’autres, ce n’est pas des mots dans l’air, c’est une danse, c’est une chance, c’est des ailles qui poussent, c’est une envie, c’est une mélodie, c’est un rêve qui se réalise. Je passerai surement le reste de ma vie à l’aimer et lui donner mon tout parce qu’elle aussi elle me donne son max, parce que je t’aime de tout mon corps et tout mon âme. Je voulais que tu sache que rien ni personne ne pourra nuire à notre grand amour parce que je vais m’en occuper, j’ai confiance en cet amour quasi-parfait, j’ai confiance en toi. Je t’aime…
PS la 200 ième note pour la plus magnifique et la plus merveilleuse femme du monde, pour toi mon ange
Un séjour à l’hôpital psychiatrique Razi est vraiment une expérience unique dans son genre. C’est un vrai test de survis et d’adaptation. Je pourrais passer des heures à vous en parler sans que vous puissiez imaginer la profondeur des émotions qu’on ressent dans le pavillon. J’ai vécu la tristesse mais aussi la joie, la mélancolie, la colère, l’espoir et le désespoir… toutes ces émotions dans leur état le plus pur, c’était tellement fort que je pleurais toutes les nuits ou presque. Maintenant quand j’y pense je me dis que toutes ces larmes n’y étaient pas pour rien… La journée commence tôt à l’hôpital, dés 6h du matin les patients sont déjà debout et font du bruit. A 6h30 le petit déjeuner est servi toute de suite après on sort dans la terrasse prendre notre bain de soleil quotidien et c’était notre seule activité de la journée. On n’avait pas le droit de sortir du pavillon, la porte était fermée à clé, on était emprisonné… J’avais le privilège de sortir comme certains autres patients qui ne risquaient pas de s’enfuir. Je sortais pour aller à la buvette boire un café ou acheter du tabac. Mes sorties étaient bien organisées. Le matin, a 7h pile pour mon express, l’après midi pour un autre café et vers le crépuscule pour faire un petit tour dans l’hôpital. Il y avait vraiment de beaux paysages et ça me faisait beaucoup de bien surtout avec quelques morceaux de doom metal. J’avais aussi des entretiens quotidiens avec les médecins. Il y avait la résidente, une jeune belle fille qui avait fait de son mieux pour moi. J’ai même essayé de la draguer mais elle était vraiment très professionnelle, je crois qu’elle en faisait un peu trop, mais bon… Il y avait d’autres médecins aussi que j’avais vu mais aussi la psychologue, ma préférée… Elle était tellement gentille et je me sentais assez alaise avec elle. Il faut dire que les tests qu’elle m’avait faits étaient un peu stressants mais je m’en sortais bien. Je dois mentionner ici la compétence de toute l’équipe, ils sont vraiment très compétents. D’habitude je suis très exigent, très dur avec les psys mais à l’hôpital Razi, mise à part les infirmiers, l’équipe était bien qualifiée. Au bout de quelques jours je commence déjà à me rapprocher de certains patients, à me faire des amis chez les fous, qui, devrais-je rappeler, n’était pas aussi fous qu’on le croit… (Je ne comprends toujours pas ce que c’est un fou !) et parmi les patients, il y avait ce vielle homme à la voix aussi profonde que les rides de son visage (GCM)… Je ne connaissais pas son nom mais je prenais toujours sa défense. Il était très gentil, très calme, très affectueux. Tous les autres le frappait, dérobait ses cigarettes (tout le monde fume à l’hôpital mais personne ne possède du tabac). Une fois je suis resté prés de lui, j’avais senti qu’il avait besoin de discuter, bien qu’il ne fût pas trop bavard. Il était triste, il me disait que sa femme et ses enfants lui manquaient tellement, ensuite il m’avait demandé si on allait le libérer bientôt. Oui, il avait utilisé ce terme, libérer, parce qu’à l’hôpital psychiatrique c’est comme dans une prison… Il m’avait dis que sa famille l’a abandonné et il s’est mis à sangloter et à pleurer, des larmes bien tièdes d’un vielle homme blessé. Je l’avais pris dans mes bras et je lui avais dis que tout ira bien. Je crois que cela l’avait un peu rassuré. C’était parmi les faits qui m’ont vraiment marqué. Autres faits très important c’est l’attitude des patients face aux visites. On entend souvent dire qu’en entrant à l’hôpital psychiatrique les gens nous oubli. J’ai vu un patient qui était là depuis 1975 et que personne ne venait le voir pour une visite, j’ai vu des patients pleurer en suppliant leurs parents de venir leurs rendre visite, j’ai vu des patients faisant des interminables allers retours en attendant leurs proches qui ne viendront jamais, j’ai vu le désespoir mais j’ai vu aussi les larmes de joie quand un père ou une mère vient visiter son enfant. J’avais vraiment peur d’être abandonné, je pensais à cela dés mes premières minutes mais heureusement ce n’était le cas. Il y avait ma famille, mes amis qui venaient mes voir tous les jours et ça me faisait tellement de bien. Je me souviens parfaitement de ma réaction quand le téléphone sonne et quand on me dit qu’on vient pour une visite. Ça me rendait très joyeux. Je n’oublierais jamais aussi F. et son aide très précieuse, il était vraiment très amical. Il me conseillait et me montrait toujours le chemin. Pendant le deuxième jour, j’avais changé de chambre mais celle là puait et n’était vraiment pas habitable… Moi, j’avais repéré une belle place dans une autre chambre mais elle était occupée. Je suis allé voir son propriétaire mais il refusait d’échanger nos lits. J’allais voir F. et je lui raconte le truc alors il m’a proposé de faire un marché avec le patient. Lui, il avait besoin de tabac mais il n’en possédait pas. F. m’avait dis de lui proposer deux cigarettes pour son lit. Ce n’était pas vraiment mon truc de faire ce genre de marché et je ne croyais pas qu’il allait accepter mais ça a marché et j’étais très content… J’avais appris tant de truc, j’ai appris à m’imposer, à donner mon avis, à dire non,… On était en mini-société et je crois qu’apprendre à s’imposer dans cette société là était très important. Ce n’était pas l’avis de F. il disait que je devrais apprendre à m’imposer dans la vrai vie, mais bon. Je dirais encore que c’est vraiment une expérience unique, que c’est un vrai test d’adaptation et je crois que j’avais bien passé le test. Ces 12 jours m’était bénéfique.
« … vous allez pouvoir développer un mécanisme d’auto défense en passant par là ». C’est ce que mon psy m’avait dit concernant mon hospitalisation après ma tentative de suicide. Il m’avait dit aussi que ça me permettra de prendre du recul, de la distance. Au début, j’étais hésitant. J’étais conditionné comme la plupart d’entre nous qui avons froids au dos en pensant aux mots Mannouba, Razi, hôpital psychiatrique et autres. Franchement, j’avais peur de ce séjour chez les fous, comme l’on entend. Les fous… Personnellement, je ne trouve aucune définition à ce terme et je vais voir le sens dans un dictionnaire… Dans le dictionnaire, on dit que le fou est celui qui a perdu la raison… La raison c’est la faculté par laquelle l’homme connait et juge, c’est le bon sens. Il faut avouer que ce n’est pas la définition que tout le monde connait. Si on réalise une expérience simple en interrogeant les gens sur le sens de ce terme on dira probablement ‘celui qui parle tous seul’, ‘celui qui fait des gestes bizarres’ ou encore les malades mentaux. Ça fait vraiment mal au cœur. Comment peut-on qualifier un malade d’un fou ? Pensez vous que une personne sur cinq serait folle ? Devrais-je rappeler qu’une personne sur cinq aurait souffert d’un trouble mental au moins une fois dans sa vie (d’après l’organisation mondiale de la santé). C’est vraiment très compliqué avec les maladies mentales surtout avec toute cette stigmatisation et ce manque d’information. Parlons maintenant de mon séjour à l’hôpital… Razi se trouve à cinq dinars de taxi de chez moi, avant cela j’ai du préparé mon sac, mes vêtements, mes serviettes, un bouquin, un porte document, un stylo et aussi j’ai préparé mon téléphone en y mettant quelques films, quelques séries et beaucoup de musique. J’avais tout prévus. Quand j’étais avec le chauffeur je pensais à une réplique du film vie volée :
- qu’est ce que vous avez fait ? Vous avez l’air normal
-Je suis triste.
- Hein ! Tout le monde est triste…
Je m’attendais que le chauffeur me demande si j’y vais pour visiter quelqu’un ou pour m’hospitaliser mais heureusement il n’a prononcé aucun mot, même pas sur le climat. J’avais peur en même temps je savais que j’avais besoin de ce séjour. Une fois arrivé, je me suis rendu à l’accueil et ils m’ont orienté vers le bureau des consultations externes. J’ai montré la lettre que mon psy m’avait donnée mais ils m’ont demandé d’attendre. J’ai attendu assez longtemps pour fumer trop de cigarettes. J’étais ensuite admis dans un petit bureau minable, j’ai expliqué ma situation, ma maladie… La psy m’avait dit que l’hôpital était en travaux, je lui ai dis que ce n’était pas grave. On m’avait mis dans le service Skolly. La dame qui était à l’accueil m’avait dis qu’il n’était pas pour moi. Quand je suis arrivé au service l’infirmier qui était la ne croyait pas ses yeux. Il n’arrêtait pas de me demander ‘c’est vrai ? vous êtes venu tout seul ?’. Tout le monde était surpris. Ensuite quand j’ai discuté avec les patients j’avais compris que presque tout le monde était ramené par les forces de l’ordre. L’infirmier m’avait donné une sorte de pyjama ou de combinaison minable qui n’était même pas propre mais je lui ai dit que je vais rester avec mes vêtements. Tout ceci se passe dans le bureau avant l’entrée du pavillon, ensuite l’infirmier tourne le blocus pour ouvrir la porte… Mon cœur battait tellement fort que j’avais peur que les autres pourraient l’entendre. J’entre. Je regarde les patients éparpillés, les uns au sol les autres contres les murs… Il y avait une entrée vide dans laquelle se trouvait mon lit, une chambre à droite et deux chambres à gauche. Chaque chambre contient 10 lits à peu prés. C’est la première remarque que j’ai faite ensuite j’ai regardé les fenêtres, elles étaient en verre. Je me suis dit ‘comment peut on laisser des fenêtres vitrées ici, je pourrais m’auto mutiler avec un morceau de verre’. Mais je ne l’ai pas fait. Ce qui m’avait marqué aussi c’est l’hygiène qui était surement le dernier souci des employés, le service puait, les toilettes étaient vraiment dans un très mauvais état, les douches n’en parlons pas… Les femmes de ménage nettoyaient le service une seule fois par jour et ce n’était pas du tout suffisant. J’ai passé mon séjour à dormir, à pleurer à écouter de la musique et à lire. J’ai aussi bien parlé aux patients, je me suis même rapproché de certains d’entre eux. Il y avait surtout F. et H. avec lesquels je discutais beaucoup, ils m’ont vraiment aidé. Une fois, je me suis rendu au bureau de l’infirmier pour me changer mais lui, il n’était pas content. Il me cria dessus. Etant impulsif, je lui ai crié dessus à mon tour en disant que ce n’est pas une manière de traiter les malades. Quand je suis rentré dans le pavillon j’ai tellement pleuré. Heureusement que F. et H. était la pour me consoler. A vrai dire, le comportement des infirmiers envers les patients était bizarre. De un les infirmiers était non formé en psychiatrie, ce qui est inadmissible à mon gout, de deux, j’en ai vu des infirmiers insulter et frapper des patients ce qui me faisait tellement mal…
(To be continued)
Les drogues que je prends ne servent à rien. Oui, je prends de la drogue mais d’une façon légale… C’est mon psy qui me les prescrit. Maintenant, je prends un anti dépresseur le matin, Rosale et un anti psychotique le soir, Zolen 200mg (médicament générique du fameux Zyprexa). Le soir aussi je me permets d’autres pilules, mes préférées Temesta 20mg. C’est un anxiolytique. Je ne devrais plus en prendre au risque de tomber dans l’addiction… Mais qu’importe ! Quand ça va mal, je prends une forte dose de Temesta, enfin… 2 à 4 pilules. Ça permet de diluer mes angoissent et mes peurs, mais plus maintenant. Tous ce que ça me fait c’est de la somnolence et moi j’en profite pour bien dormir. Je me trompais donc quand je disais qu’ils ne servent à rien… Quel gâchis ! Puisqu’on est dans le bain, je vais évoquer un souvenir pas assez lointain. Un certain 13-05-2009 à 2h du matin. C’est surement à cause de ce chiffre 13… mais non ! Little Woundey n’est pas superstitieux. Il faut dire qu’à cette époque j’ai vécu les pires moments de ma vie. Ce n’est pas aussi simple que ça a l’air, au contraire, c’est très compliqué. Les pires moments de ma vie est une expression approximative, probablement elle ne veut rien dire chez certains. Au cours de cette période j’étais très dépressif… Encore faut-il rappeler que la dépression n’est en aucun cas un état d’âme. C’est une maladie comme une autre, comme la grippe ou le cancer. La dépression n’était pas suffisante, il y’avait aussi mon trouble de la personnalité limite, le fameux trouble encore méconnu par les spécialistes et qui me fait des ravages. Une foi j’avais lu livre, ‘tomber sept fois, se relever huit’… Qui était son auteur déjà ? Bien sur que je me rappel de son nom, Philippe Labro. Sans entrer dans les détails du livre mais l’auteur a utilisé une comparaison que je trouve vraiment bien… Il comparait son mal être et la douleur qu’il ressent dans sa poitrine par une broyeuse. Il a raison, parce que la broyeuse n’arrête pas de broyer notre abdomen. Moi, je possède cette broyeuse mais j’ai une autre dans le ventre que je ne trouve pas comment la qualifier. Quel gâchis ! Notre souffrance est invisible personne ne peut la voir sauf les souffrants eux même qui savent ce que c’est. Bref, ma souffrance invisible devenait de plus en plus insupportable… Les idées noires, les idées suicidaires, l’auto mutilation sont devenue mes seul compagnons. La veille du 13-05-2009 je discutais avec un ‘ami’ il me disait des conneries sur la fille que j’aimais à l’époque. Ne croyez pas que je vais me suicider à cause d’elle mais disons que c’était un facteur catalyseur, si vous permettez. Donc voila, en une seconde j’atteins la limite du supportable et je me dirige vers mon sac pour prendre mes drogues, je voulais une fortes doses. J’ai versé 10 pilules Dépakine 500mg et je les avalé d’un seul coup. Je faisais ça pour atténuer la douleur mais c’était ma première tentative de suicide, c’est ce qu’on m’avait dis à l’urgence… En fait, j’ai appelé C. et je lui ai raconté le truc et moi je me sentais prés pour partir, disparaitre. C. était très angoissé sur le sort de son ami, il ne savait plus quoi faire… Y. a pris les choses en mains et a appelé le SAMU… Pendant que nous attendant le SAMU je pleurais comme une gamine de 5 ans, une gamine perdue et abandonnée mais je me sentais vraiment prêt pour passer de l’autre coté du paysage. Quelques heures après, je commence à sentir le vertige et le mal à l’estomac… Je me sentais tout prés, si je pourrais tendre la main j’aurai touché l’ange de la mort. A l’ambulance, on me fait des injections et on surveille régulièrement mon rythme cardiaque. Ce voyage de chez moi jusqu'à mont fleury pouvait être le dernier voyage, le voyage de la mort. Une fois arrivé on me fait un lavage gastrique, on m’oblige à boire du charbon. Moi j’étais très coopératif comme un bon garçon, ils ont voulu que je passe la soirée sous surveillance mais j’ai refusé, je leur ai dis que je vais prendre une ‘sahfa lablebi fi beb jdid’ et ils m’ont laissé faire, c’était très gentil… Quand je suis revenu récupéré ma carte d’identité il voulait que je pays plus de 100d parce que l’assurance ne prends pas en charge les tentatives de suicide. Alors moi je me suis enflammé à tord ou à raison et je criais que c’est pas une tentative de suicide… Et c’est justement là que j’avais tout compris…
Mais ce qui est super bien chez le CAMU s’est qu’ils ont des personnels non seulement non formé mais qui savent pas s’exprimer rationnellement. Vous savez ce qu’il m’avait dis «Arrete ces conneries, sa7bi.. ça sert à rien… Même les filles ne se suicide plus.. chbik ? mti9er ? bara o5rej as.har » on voit clairement les paroles du sage qui sont indiscutables s’il vous plait. Après la tentative je voulais qu’on m’hospitalise pour me protéger et pour protéger les miens. J’ai parlé avec mon psy et il ma conseillé d’aller voir chez l’hôpital psychiatrique Razi… Et j’y suis allé…
(To be continued)