Le vent du nord soufflera sur la ville traversant toutes les ruelles, frappera à toutes les portes mais elles seront toutes fermées à clé. Le vent du nord atteint ma porte et m’emporte vers de nouvelles portes encore closes… On a traversé tant de paysages qui défilaient devant mes yeux à la vitesse de la lumière, j’essayais désespérément de ralentir mais j’étais obligé de me cadencer à son rythme. Un rythme imposé… Un orage éclate, puis un autre et un autre… Le vent souffle encore…, moi, je n’avais plus de souffle… Il pleuvait des cordes, l’eau coulait partout et lavait les papiers que je grattais pendant les interminables nuits faisant disparaître mes écrits. De toutes les manières, on ne se souviendra pas du vent, ni de la ville, ni des portes. L’orage, oui peut être, on s’en souviendrait. Mes écrits avaient disparus avec la pluie mais ils sont toujours là, gravés profondément à l’intérieur de moi. Les mots se sont alliés avec les maux, la pluie avec les larmes,… mais personne ne s’en souviendra sauf moi et quelques poussières…
1 commentaire:
Et moi je m'en souviendrais pour te les rappeller le jour ou tu seras prêt à en rire :)
Enregistrer un commentaire