J’étais endormi. Je ne me souviens plus quelle idée me passait par la tête à l’instant où je me suis levé. Ça devrait porter sur ce qui c’est passé l’après midi et surtout ce qui a été dis. C’était aux environ de 18h. Il y avait trop de monde à la maison, mes deux colocataires évidement, deux amis à moi et on attendait une autre amie. Je me sentais confus et je n’avais aucune envie d’en parler. Alors, je suis sorti de chez moi. Je n’avais absolument aucune idée ou aller. Je ne contrôlais plus mes jambes qui m’amenaient vers une destination inconnue. Pendant le chemin, je pensais à beaucoup de choses, à mon vécu, mes expériences,… Je pensais surtout à ce qui a été dis cet après midi. Et puis après, j’ai pensé à mon meilleure ami. Je l’ai appelé mais malheureusement pour moi il n’était pas chez lui… Je poursuivis alors mon chemin vers ma destination inconnue et je me sentais libre comme le vent, je pourrais même me permettre de dire que je flottais au lieu de marcher. J’ai pris le métro et je me suis trouvé dans un de ces cafés à l’avenue. Il faisait nuit, le temps était agréable et je n’arrêtais pas de penser. Il y avait comme une force intérieure qui me pousse à prendre une décision… A vrai dire, je ne savais pas trop de quelle décision s’agit-il. Tout ce que je savais était que je suis seul dans ce café et que je n’avais pas envie de réviser pour l’examen de demain. Je me sentais encore plus libéré et calme comme jamais je ne l’étais, ça devrait être à cause du lysanxia, seulement je n’arrivais pas à écarter mes idées suicidaires. Ces idée qui m’obsède depuis un certains temps et que je n’arrive pas à m’en sortir. Etais-je prêt pour le faire ? S’agit-il de la décision que je devais prendre? Je n’en savais absolument rien. Et puis si je le faisais, combien leur faudra de temps pour qu'ils s'en aperçoivent, et puis tous ces hypocrites qui diront que j'étais quelqu'un de bien et que je méritais mieux... Combien mes parents resteront en deuil pour moi? Combien leurs faudra de temps pour accépter ce que j'avais fais? Es ce qu'ils me pardonneront?... Je ne supportais plus ces idées. Je n’arrivais pas à organiser tout ce flux d’information qui me passe par la tête qui me fait souffrir, et pourtant je devais absolument le faire parce que c’est ma tête et ce sont mes idées… Et puis après j’avais comme un flash back, bref dans le temps certes, mais pendant lequel j’ai revu une très grande partie de ma vie et je l’ai revécu en plus avec tant d’émotions fortes. Pendant tous ce temps, je n’arrêtais pas de fumer, cigarette après cigarette était mon faux moyen pour me consoler parce que rien au monde ne pouvais me soulageait à cet instant précis, assis tout seul dans un endroit qui ne représentais rien pour moi, écrivant ces quelques lignes orphelines dans mon téléphone portable dans l’espoir infime que cela m’apaisera. Je suis resté seul assez longtemps, une heure ou peut être un peu plus, je me suis sentis un peu mieux alors j’ai décidé de rentrer chez moi. Pendant que je marchais tranquillement, la douleur se dissipait doucement dans l’air frai qui rafraichissait mon visage barbu. Je me sentais enfin mieux. Et quand je suis arrivé chez moi, j’étais comme un autre. Mes amis ont cru que j’avais bu de l’alcool tellement je me sentais bien. C’est justement l’effet du lysanxia qui se manifestait. Et puis enfin, j’avais compris qu’un jour tout cela pourra surement disparaitre et que le suicide n’était pas ma solution.
(Vendredi 21 novembre)