23 octobre 2008
Tag me!
Règles:
- Mettre le lien de la personne qui vous a tagué.
- Mettre le règlement du jeu sur votre blog.
- Répondre aux mêmes questions.
- Taguer sept autres personnes à votre tour.
- Les prévenir sur leurs blogs.
7 choses au hasard sur moi:
Je passe la plupart de mon temps à visiter les blogs, c'est devenue une activité vitale.
Je fume trop (au dessus d'un paquet et demi par jour)
Je suis fun de la série Scrubs
Je mange plus de quatre repas par jour (ça doit être pour ça que je grossi)
J'aime mes ordinateurs
Je joue un peu de guitar
J'ai toujours du mal à terminer ces jeux mais je les aime bien
7 choses à faire avant de mourir:
Voyager à travers le monde entier
Composer une symphonie
Assister à un concert de Heavy Metal
Travailler chez Google
Maitriser mes émotions
Écrire un livre
Rencontrer la femme de ma vie
(Je sais que je ne suis pas réaliste, inutile de me le dire)
7 choses que j'aime trop faire:
Lire et écrire
Jouer de la musique (guitar)
Manger
Blogguer
Partager mes émotions avec les personnes que j'aime
Regarder les étoiles
Marcher sous la pluie
7 choses que je déteste faire:
Me réveiller le matin
Mentir
Manipuler les gens
Être passif
Manger lentement
Marcher rapidement
Faire le ménage
7 choses que je ne peux pas ou que je ne sais pas faire :
Cuisiner
Chanter
Réagir quand on me blesse
Oublier le passé
Aller lentement dans une relation
Rester sans connexion
...
7 choses qui m’attirent chez ma chérie :
Il va falloir que je la trouve d'abord
7 choses que je dis souvent :
Pourquoi tu fais ça?
Je me sens mal
J'ai faim
Si vous le dites!
Tu m'emmerde
Pfffff
J'en ai marre
Et voila. A mon tour de taguer:
Erana, bidules, Shadow, H&M, Yas, Muse, SafOne
16 octobre 2008
Mélodie de l'automne
Allongé par terre, la fraicheur du sol envahissait mes narines jusqu’au bout. La plaine magistralement décoré par tant de couleurs était un parfait support pour mon corps fatigué. Je suis allongé… Je regarde le ciel et je ne voyais que lui. Je faisais l’impossible pour assimiler les sons autour de moi au bruit de fond parce que je ne voulais rien entendre autre que le chuchotement de la douce brise, je ne voulais rien sentir autre que les rayons de soleil qui brulaient mes joues. Je ne sentais plus mes orteils ni mes jambes, ni mes mains… C’est comme si je quittais mon corps. Un moment unique en son genre durant lequel je me sens libre d’être seul avec ma solitude. J’aurais aimé que ce moment dure d’avantage mais la réalité finit par s’imposer. On ne peut pas y échapper. Et puis il y avait eu tant d’émotions fortes surgissant de nulle part. Des larmes froides coulaient depuis mes yeux qui brulaient comme des souvenirs tièdes submergeant mon esprit dans la mélancolie. Je me suis levé et j’ai regardé le soleil mourant à travers les nuages tout gris empêchant les derniers rayons d’illuminer mon visage tout pâle. Il était tard et le soleil commençait à s’incliner. L’air qui devenait de plus en plus frais jouait une belle symphonie majestueuse sous laquelle dansais les feuilles mortes et les arbres dénudés. Je marchais contre le courant et je me suis permis de laisser mon âme rêver des émotions harmonieuses touchant mon cœur qui brulait. L’obscurité engloutissait le paysage, le soleil disparaissait petit à petit, un ombre flou garnissait le ciel comme des souvenirs douloureux bloquant ma respiration. La lune apparaissait enfin. Son magistral reflet embrassait la rivière au dessus de laquelle j’étais. Je descendais solennellement vers la rivière. L’eau qui était glacial me faisait rêver et me libera de mon désespoir quotidien. J’avais retenu mon souffle et j’ai prié la nuit chérie de calmer ma joie pour ne plus jamais oublier les feuilles mortes autour de moi. C’est en ce moment précis que j’avais compris que je n’étais plus un esclave modeste mais j’étais ton roi...
11 octobre 2008
Fuck me, I'm not famous VI
Je suis de retour à l’université. Finis les vacances, les nuits blanches… Je crois que la rentrée est venue à temps parce que les deux dernières semaines de ramadan étaient pénibles, j’avais l’impression que mon état s’aggravait et que la souffrance est devenue tellement insupportable. Cela dit, j’avais besoin de ce changement, de briser la routine qui me tuait. C’est vrai que la routine finira par s’imposer de nouveau mais à ce stade chaque minute ou on se sent mieux compte beaucoup. Seulement, cette période je ne trouve plus le temps de rester seul, écouter ma propre voix, me culpabiliser, écrire quelques mots, respirer, réfléchir à propos de décision que je ne prendrais jamais… Quand je suis à l’université je suis entouré de plein de gens qui me cassent les pieds avec leurs conneries interminables et qui me cause tant de stress que je n’arrive toujours pas à gérer. A la maison, je partage ma chambre avec un ami. Paradoxalement, je me sens encore plus seul quand je suis accompagné. Tous ces hypocrites qui prétendent tout comprendre, qui font semblant d’avoir de la sympathie pour moi et qui osent dire que tout va bien. Même les médecins les plus compétents ne peuvent ressentir ce qu’on sent, nul ne peux imaginer à quel point on souffre. Il est vrai que des fois on a besoin de parler et déconner avec n’importe qui. Franchement, je n’arrive pas à comprendre. C’est un peu égoïste de ma part de dire cela et que ça me pèse mais je ne veux être accompagné que lorsque j’ai besoin de ça si non je préfère la solitude… C’est égoïste, c’est vrai… Autre fait marquant de cette semaine, c’est la reprise des séances avec mon psy après une rupture d’un mois. A vrai dire, ce n’est pas par choix que je ratais mes séance mais je ne pouvais pas le faire parce que, comme je le disais plus haut, mon état ne me laissais pas le choix. Le psy n’était pas vraiment convaincu par ceci, j’étais furieux… Il m’a prescrit un autre antipsychotique (vaincor 10 mg) qui me coute la peau des fesses (et je me culpabilise à cause de ça aussi, je suis dur avec moi-même). La bonne nouvelle, c’est que ce médicament semble donner des résultats prometteurs dans la mesure ou je me sens un peu mieux, j’ai remarqué aussi que récupère un peu de confiance mais ça reste au dessous de la normal. En deux mots, cet olanzapine fait un effort pour me calmer.