Je crois que ce texte commence à devenir un peu trop long et ça sera mieux si je le termine ce soir. Entre nous, c’est la partie la plus critique de tout le récit. J’espère pouvoir bien m’exprimer pour ensuite tirer les bonnes conclusions de ce que j’avais écrit et de vos commentaires enrichissants. Parlons maintenant du second degré. C’est comme une grande crise de panique en fait, pendant laquelle je perds le contrôle. Comme je disais hier, le rythme cardiaque s’accélère, je deviens très nerveux et beaucoup d’autres symptômes. Je sens surtout que je ne sers à absolument rien du tout et que je n’ai plus aucune envie. Quand je dis aucune envie, j’ai l’impression que l’expression s’avers approximative et qu’elle n’exprime pas le sens voulu. Disons que je me sens tellement mal que ça m’arrive de penser que je vais exploser d’une minute à l’autre. En un mot, c’est insupportable et quand ça m’arrive je pense même au suicide. Des fois, je me dis que si je n’étais pas musulman je me suiciderai tout de suite. Je ne suis pas un suicidaire quand même, allé ! Il est très difficile de décrire un tel état de détresse, en fait. Je n’arrive plus à me rappeler de certains détails. A propos, certain commentateur anonyme vient ici pour me dire que je suis fainéant, que si je veux bosser, je bosse et je me tais et d’autres choses qui m’ont blessé, franchement. Evidemment, je ne cherche en aucun cas à me défendre ou à m’expliquer parce qu’il ne pas me juger à travers quelques mots lus sur mon blog mais je voudrais dire deux ou trois mots la dessus. Tous ce que j’entends, ce que je vois voire ce que je fais quand j’entre dans un état de panique est oublié à jamais ou presque. Comme si je deviens un trou noir, tous ce qui entre ne sort jamais. Cela est tant, quand j’essaye de bosser, comme il dit, je lis, je relis, je fais et je refais les trucs trente six milles fois sans pour autant pouvoir les garder en tête. Ma mémoire me joue des trucs et elle me trahit souvent, et tu sais quoi, ça me fait tellement de peine. Soi sûr anonyme, jt’en veux pas, passons maintenant. D’autres commentateurs ont évoqué un point très sensible qui est la confiance en soi. Il est vrai que j’ai perdu tout ce qui me restait de ma confiance en moi. Or la confiance c’est notre ‘fuel’ et on ne peut pas vivre en son absence. Elle est liée aux multiples échecs que j’ai endurés pendant tous ce temps. C’est tellement compliqué que je n’arrive pas à voir si ce sont les échecs qui ont causé la perte de confiance ou le contraire (les deux sens sont vrais). D’ailleurs je devrais insister sur ce point lorsque je serai chez le psy. Je voulais parler maintenant sur ma relation avec les autres mais cette partie devient plus longue que je ne le pensais. Laissons ça pour une autre fois.
To be continued…