Ce semestre était sans doute le plus affreux de toute ma vie estudiantine. J’assiste rarement au cours, je ratte des séances de TP aussi et je me trouve juste avant les exams sans papier, sans aucun document ou presque. Ce n’est pas que je n’ai plus envie d’étudier, au contraire, mais rien ne me motive. Ni les profs, ni les enfants de notre école. Il se trouve que certains cours seront loin d’être parfaits. En effet, lorsqu’on révisait pour les DS on a trouvé pas mal de faute dans nos documents. A cet effet, j’ai élaboré une théorie : alors, si le cours contient des erreurs cela veut dire que c’est bel et bien le cours de notre prof, s’il n’en contient pas alors c’est sûrement un cours téléchargé sur Internet. Moi, concernant les profs, j’en ai vu de tous les genres mais cette année… je vous raconte pas. L’année dernière je disais que l’état de notre enseignement supérieur est alarmant, et je persiste. En fait, après le rejet de mes dossiers en France, en USA et au Canada, j’avais le choix entre entamer une carrière professionnelle ou continuer dans cet établissement privé. J’ai bien peur que j’ai fait le mauvais choix. On n’a pas encore bien compris le concept de fac privée en Tunisie, ni les étudiants, ni les profs, ni l’administration. Personne. Les profs nous traitent comme des alphabets et ne font absolument aucun effort ou alors ils sont trop cons pour qu’on leur demande plus. D’ailleurs, je me demande s’ils étaient qualifiés pour enseigner, je dois vérifier leur diplôme. Quant aux pauvres étudiants, ils croient encore qu’ils peuvent tout imposer ‘9al chnoua, na9ra b flousi’. C’est vrai que ce n’est pas gratuit mais ce n’est pas possible d’annuler un exam par exemple. L’autre jour, on était presque mis face à cette situation. ‘9allek aya lyoim manesh m3adine’. On discutait avec le prof et avec le secrétaire général et moi je regardais, comme un imbécile d’ailleurs. C’est vrai qu’on a passé le devoir mais j’étais hors de moi. Je ne pouvais pas me concentrer pendant une seconde sans penser à quel point mon état est devenu pathétique. A propos, une camarade m’avait dis l’autre jour quelques mots qui ne voulaient pas se détacher de ma mémoire (Merde, je ne savais pas que ma mémoire auditive était aussi bonne). Que ce soit de bonne ou de mauvaise foi ne me concerne pas mais elle avait raison et ça me faisait vachement mal. Je savais depuis tout petit que toute vérité n’est pas bonne à entendre. Elle me disait : ‘Toi, tu avais réussi ton bac avec mention très bien, tu étais a tel fac et puis maintenant on est l’un à coté de l’autre dans la même salle, moi qui a à peine réussi mon bac’. Je me dis alors qu’est ce que je suis entrain de faire dans un établissement pareil. Je n’ai jamais jamais jamais jamais jamais jamais imaginé me trouver dans une telle situation. J’ai brillé mais mon éclat n’était pas aussi fort pour supporter toute l’obscurité. Je dois impérativement changer de vie et d’environnement sinon je ne pense pas pouvoir me supporter pendant ce qui me reste à vivre. D’ici là, je devrais au moins bien terminé les exams qui commencent ce lundi. Ma préparation est très modeste. Hier, j’ai bien travaillé, un peu moins aujourd’hui mais bon… Demain, je pars chez César pour continuer le travail. Je sais que c’est insuffisant, de toute façon, les profs ne vont pas trop se casser la tête. C’est copier coller du TD et du cours. Pauvre fac privée, pauvre enseignement supérieur. Pfffff, mala 7keya…
19 janvier 2008
17 janvier 2008
Je suis de retour
Après ce silence qui a duré moins longtemps de ce que j’aurais cru, je me décide de m’y remettre. Je ne sais pas si la pause devrait se poursuivre ou que je devrais revenir à nouveau au blogging, mais je reviens quand même. Au début, j’ai complètement déserté les blogs et, je dois l’avouer, ça m’a fait du bien parce que je prenais un peu de distance par rapport à la vie virtuelle que je menais. Une vie virtuelle qui n’était pas si différente du vrai vécu en fait,… moins difficile, moins de contrainte, c’est vrai. Mais bon,… Ce que j’avais appris, c’est qu’on ne pouvait pas y échapper, qu’elle soit réelle ou virtuelle, ma vie c’est ma putain de vie. Je reviens donc pour revisiter les blogs et pendant mes visites je ne sentais pas mon appartenance à la blogosphére Tunisienne. Je n’arrivais pas à me situer dans ce phénomène (Tiens ! ça me rappel un truc) et j’avais la vague impression que j’étais marginalisé. En fait, il est vrai que ce blog est marginal du fait qu’il ne vise pas à convaincre ou à exprimer une idée ou un point de vue politique. A vrai dire, je m’en fou qu’il soit marginal ou pas, c’est pareil. Après ce silence, on éprouve forcément du besoin pour refouler ; ayant l’espoir exigu de pouvoir enfin calmer les forces qui s’agitent sans cesse à l’intérieur. Mon blog est le seul moyen. J’entre quasiment dans un état second et je laisse mes doigts caresser mon clavier, tapant des lettres d’un langage que je ne comprends pas. Evidement, ce n’est pas le langage des doigts mais plutôt mon langage à moi. La douleur est son origine mais une fois prononcé ça apaise et ça fait du bien. Ce n’est pas de l’arrogance, mais il est moins tranchant et ça ne fait pas tant de mal que me fait votre langage. Je suis convaincu que plusieurs parle mon langage mais il y en a peu qui le comprenne. On ne devrait pas être intelligent pour le comprendre, par contre, on devrait faire l’effort pour deviner ce que ressent l’autre ou alors on se tait parce que le mauvais mot, placé au mauvais endroit au mauvais moment TUE…
01 janvier 2008
Blog en pause
Hier, je voulais écrire ‘I’ll always remember’, comme l’année dernière, pour revenir sur les faits qui ont marqués 2007 mais je ne l’ai pas fait. Aurais-je eu peur de me rappeler certains souvenirs? Probablement, l’écriture ne me suffit plus. J’en sais rien. Je voulais donc profiter de ce premier jour de 2008 pour annoncer une pause temporaire concernant mon activité sur le blog, ça peut aller d’un jour à un mois, voire plus. D’ici là, je souhaite à tout le monde les meilleurs vœux du monde.