Mon activité blogosphérique a remarquablement diminué ces derniers temps. Elle se résume en quelques notes par mois. Je visite les blogs quotidiennement généralement sans laisser de trace, d’ailleurs beaucoup d’amis bloggueurs devraient être furieux contre moi. Ce n’est pas que je n’aime plus les blogs, au contraire j’adore ça, seulement en cette période de fin d’année je me retrouve terriblement seul et cela pèse vraiment trop pour moi. Evidement, ça ne concerne pas que les blogs; je parle d’un état d’âme, quasiment indescriptible, difficile à vivre avec. Chaque nuit, j’ai du mal à aller rejoindre mon lit. Paradoxalement, je ne suis pas du tout insomniaque, au contraire, je dors parfaitement bien mais la nuit c’est une autre chose. Je reste dans ma chambre généralement à rien faire (si on ne compte pas les interminables allers-retours) et je n’ai aucune envie d’aller dormir, c’est comme si j’attendais quelque chose qui devrait se passer (mais il n’y avait rien, évidement). Je sais que c’est dingue mais chaque nuit j’y crois tellement. Le matin, c’est une autre force qui s’oppose, je ne veux plus quitter le lit. Je parle d’un état d’âme qui s’oppose à mes désirs, parfois à mes besoins, ne laissant ainsi aucune chance de survit. Prisonnier de ses émotions, on perd forcément le contrôle et on s’aperçoit qu’on n’est pas aussi exceptionnel qu’on le croyait. On prend conscience qu’on est rien relativement à ce qu’on voulait être. Aucun don particulier, aucune occupation, aucune motivation, rien de rien. On lutte, on essaie et on espère mais en vain. Finalement, on se rend compte que plus rien ne compte. Après tant de perturbations, on retrouve l’équilibre, on se sent calme comme une belle nuit d’été. Néanmoins, cet équilibre n’est pas le bon; il n’est pas bien ‘centré’. C’est le calme qui précède la phase finale, c’est le calme qui précède l’explosion.
PS Fucking end of the year, I’ll talk about it later... Thanks for the tittle, aymen